Camélia Jordana crée la polémique avec ses propos contre la violence policière
Quelques jours seulement avant le scandale de George Floyd, mort lors d’une interpellation de police, Camélia Jordana avait pris la parole. La jeune femme se livrait alors sur le plateau de « On n’est pas couchés. »
« Je parle des hommes et des femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue et qui se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau. C’est un fait. Aujourd’hui, j’ai les cheveux défrisés, quand j’ai les cheveux frisés je ne me sens pas en sécurité face à un flic en France, » disait-elle.
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Ses propos avaient alors fait polémique et si certains comme le chanteur Slimane l’ont soutenue, d’autre en revanche l’ont beaucoup critiquée. Comme par exemple sur le plateau de Cyril Hanouna, nous vous en avions parlé auparavant. La jeune femme avait d’ailleurs tenue à répondre à ces critiques et avait partagé une story sur ses réseaux sociaux.
Camélia Jordana revient sur ses propos sur les violences policières
Camélia Jordana était l’invité d’honneur de la chaîne Radio Europe 1 ce lundi 6 juillet. La jeune femme a décidé alors de revenir sur toute cette polémique concernant ses propos, et elle tient à ré-expliquer ses propos : « Ayant passé mon confinement de manière très privilégiée chez des amis à Biarritz, au soleil près de la mer et n’ayant que pour seul contact avec Paris et l’Île de France, mon téléphone et donc les vidéos, j’ai vu ce qu’il se passait avec beaucoup de flics… Je ne suis pas contre la police, je suis contre la mauvaise police et il y en a, on l’a vu avec tous ces groupes Facebook… »
Avant de confier qu’elle ne regrette pas du tout d’avoir libéré la parole à ce sujet : « Oui mais ça, ce n’est pas grave. C’est un peu comme quand il y a #MeToo qui arrive et que l’on va parler des quelques cas de femmes fabulatrices qui vont inventer des choses… C’est pas grave, quand il y a une parole qui est dite, il y a forcément des choses qui ne vont pas dans le sens de ce que je dis qui se passent… Ça permet à certaines personnes de s’éduquer et de se poser des questions… Si y’a une prise de conscience et que ça ouvre le débat, moi je suis ravie j’ai gagné. »