Bilal Hassani se livre sans filtre sur son célibat, la religion musulmane et la chirurgie

Bilal Hassani se dévoile un peu plus

On le connaissait en couple, amoureux et heureux. Cependant, tout ça n’est plus. Aujourd’hui, du haut de ses 21 ans, Bilal Hassani porte son célibat comme un étendard. Lors d’une interview accordée à Voici le 4 décembre dernier, il a déclaré : « J’étais en couple et je ne le suis plus, il n’existe plus, j’en parle dans l’album d’ailleurs. Je vis un célibat très très fun. Je me suis beaucoup amusé entre les deux confinements, les hommes pourront en témoigner !« . Il en a profité pour parler de la sexualité de la communauté LGBT, qui découvre le sexe de façon « trop crue » assez vite : « Vu que tu ne peux pas t’assumer très tôt, tu loupes beaucoup d’étapes et tu dois grandir trop vite ».

Bilal Hassani a grandi dans la tradition musulmane. Ce qui semble avoir été un frein dans l’acceptation de soi : « La culture religieuse musulmane que je vivais était tellement accueillante, dans cet amour de Dieu, dans la prière et les fêtes familiales. Puis quand j’ai commencé à grandir, j’ai réalisé que je n’avais pas le droit de vivre dans la religion. J’étais dans le péché et il fallait que j’aie cette peur de Dieu qui allait me punir ».

« Il y a eu beaucoup d’amour »

Puis, celui qui a alerté le gouvernement sur le harcèlement a ajouté que son père l’acceptait tel qu’il était même s’il « redoutait le Jugement Dernier ». « Il a fait preuve de beaucoup d’ouverture d’esprit en ne me rejetant pas, malgré les écritures. Il y a beaucoup d’enfants qui ont moins cette chance (…) Vu mon image et ce que je représente, il aurait pu suffoquer complètement mais il y a beaucoup d’amour et d’acceptation », a-t-il expliqué.

Depuis le début de sa carrière, il évolue. Aussi bien professionnellement que physiquement. Bilal a déclaré qu’il avait eu recours à quelques injections : « Je me suis fait combler une petite bosse sur le nez et j’ai fait les pommettes et le menton. Je trouve qu’on devrait lever ce tabou autour de la chirurgie esthétique et de la retouche. On met au bûcher des actrices ou chanteuses pour ça. Il y a un truc très misogyne là-dedans. On les force à rester jeunes pour être face à des acteurs souvent vieux et ensuite on les lynche sur la place publique !« .

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