Des témoignages accablants
En mai 2013, la petite Fiona avait disparu. C’était en pleurs, que la maman, Cécile Bourgeon, avait annoncé sa disparition. Mais, quelques mois plus tard, cette femme et son compagnon, Berkane Makhlouf, avouaient avoir battu l’enfant à mort avant de l’enterrer… Une histoire similaire à l’affaire Daval. Sauf que la maman a avoué l’avoir enterrée dans un lieu qui nous est toujours inconnu. Cécile Bourgeon avait pris la décision se faire hypnotiser.En ce moment, se tient le procès de ce drame familial. Alors, de nouveaux témoignages sont ressortis et ils font carrément froid dans le dos…
D’abord, il y a cette pédiatre parisienne. Cette dernière n’a pas pu réaliser d’autopsie puisque le corps n’a jamais été retrouvé. Toutefois, elle a procédé à plus de 400 autopsies sur des enfants. Et, forte de son expérience, et en se basant sur l’ensemble des déclarations faites, elle a pu faire ressortir trois hypothèses. Dans la nuit du 11 au 12 mai 2013, date déclarée de sa mort, elle aurait été prise de vomissements et de douleurs abdominales. L’hypothèse la plus probable serait un « traumatisme abdominal fatal ». La pédiatre a expliqué : « C’est la deuxième cause de décès chez les enfants maltraités. Il peut être consécutif à un coup de poing, un coup de pied, l’organe est écrasé contre le rachis dorsal, ce qui provoque sa rupture ».
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Une pédiatre et une caissière passent à la barre
Pendant les jours précédents sa disparition, Fiona avait un bandeau jaune sur le front cachant un hématome sur le côté gauche du visage. Selon son beau-père elle s’était cognée contre une porte. Mais Cécile Bourgeon avait affirmé qu’elle « se mangeait des coups de Berkane ». Selon la pédiatre, « le traumatisme provoque une altération profonde de l’état général, et lors de l’agonie on peut constater des régurgitations ». Mais ce n’est pas la seule à avoir témoigné. Corinne Leoty, une caissière d’un cinéma où se sont rendus les parents et Fiona, a raconté sa version des faits.
Cette dernière a raconté que la petite fille présentait un bleu sous l’oeil et un côté du visage gonflé. Mais aussi « des marques sur le visage, elle était très blanche, éteinte, le regard vide ».Avant de poursuivre : « Ça m’a énormément perturbée. Je me suis dit : Cette petite a été frappée. J’étais très inquiète pour elle. ». Quand elle entend, quelques jours plus tard, aux informations qu’une fillette de cinq ans a disparu, Corinne se dit : « J’espère que ce n’est pas la petite de mercredi qui est morte et dont les parents veulent faire croire qu’elle a disparu. » Dès qu’elle a reconnu le visage de la petite fille, elle s’est rendue au commissariat.
Par ailleurs, nous vous parlions de ce moment où son père a commencé à soupçonner Cécile Bourgeon.