Marie Garet mise en cause pour violences conjugales

Souvenez-vous, le 7 Septembre dernier, la toile a découvert un message glaçant publié sur Instagram. En effet, on pouvait y lire : « Marie Garet est décédée cette nuit ». Sur Facebook également un message avait été publié simultanément : « Marie est morte vous avez gagné adieu. » Mais en réalité, elle était bien vivante et hospitalisée. Très vite, une rumeur selon laquelle son compagnon l’aurait battue et laissée pour morte a commencé à se confirmer. Après avoir dénoncé des propos calomnieux malgré le témoignage de plusieurs personnes, elle a finalement indiqué qu’elle était l’auteure de ces posts.

Mais lors d’une interview avec elle, un journaliste de Starmag avait décrit une femme « dans un état second » et « pas libre de sa parole »… Et le 9 Novembre dernier, les gendarmes ont retrouvé Marie Garet errant « le visage tuméfié et du sang dans les cheveux » à quelques centaines de mètres de son domicile. En se rendant sur place, ils découvrent la maison qu’elle partage avec son petit-ami Dorian sens dessus-dessous. Et celui-ci présente « une plaie importante dans le dos, un œil poché et du sang au niveau de l’oreille » selon Midi Libre. Alors, une enquête pour violences réciproques est ouverte.

Elle et son compagnon seraient tous deux coupables de violences l’un envers l’autre

Mais selon le témoignage de Marie, cette scène serait dûe à une soirée trop alcoolisée. « Je n’ai que des souvenirs flous de la soirée. J’étais dans une période difficile, il a fallu que ça sorte. C’est l’accumulation de 10 ans de drames : mon accident de voiture, un viol, le décès de mon père, le détournement d’une partie de ma patientèle. » Mais la présidente de l’audience, Bérengère Le Boëdec s’interroge :« Il s’est passé quelque chose ce soir-là. Votre relation n’est pas aussi saine que vous le dites. »Toutefois, elle se heurte au démenti sec de la prévenue. Je sais ce que sont des violences conjugales, j’en ai été victime. J’ai vécu avec un pervers narcissique. On est ensemble depuis 14 mois, alors oui, on s’est disputé mais il n’a jamais levé la main sur moi. »

Le patron du parquet se désole de son comportement. « Ils sont pathétiques. Elle le défend bec et ongles. Il y a des blessures des deux côtés, mais elle ne se rend pas compte qu’elle risque plus que lui. Il a été plus sérieusement touché. Elle refuse tout, mais la juridiction se mobilise pour la protéger. » En effet, neuf mois de prisons avec sursis sont requis contre elle, et 6 mois contre lui.

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