Un trafic en plein essor depuis les dernières annonces
Depuis le discours d’Emmanuel Macron le 12 Juillet, c’est la panique. En effet, l’extension de l’usage du pass sanitaire, et l’obligation vaccinale pour les soignants, ainsi que les autres mesures sont loin de faire l’unanimité. Et cela divise visiblement l’opinion publique ! Ainsi, les pro-vaccins et ceux qui s’y opposent s’affrontent ouvertement sur les réseaux sociaux. Et certaines personnalités publiques urgent le public à se faire vacciner et critiquent ouvertement les anti-vaccins. Mais ces derniers ont un discours tout aussi affirmé et n’hésitent pas à contre-attaquer. Au milieu de tous ces débats un phénomène gagne de l’importance : les faux pass sanitaires.
Le principe est simple : payer quelques centaines d’euros ou plus pour obtenir de faux pass sanitaires. Mais comment cela pourrait-il fonctionner ? Selon David Sygula, expert en cybersécurité dans une enquête de TF1 réalisée sur le sujet, « On ne peut craquer le QR code. Donc, soit on est sur un QR code 100% faux qui ne marchera pas, soit c’est une personne qui entre de fausses informations dans une vraie base de données« . Et cette deuxième éventualité est d’autant plus inquiétante pour les autorités.
Sur le même sujet
Un faux pass sanitaire pour contourner les mesures sanitaires ?
Toujours dans l’enquête réalisée par TF1, on apprend que le personnel médical est très ciblé par ce trafic. Un interne en centre de vaccination nommé Amine confie : « J’ai reçu plusieurs messages, de soignants notamment, me demandant comment faire pour avoir ce pass sanitaire sans faire l’injection. » Et il condamne sévèrement cette pratique. Alors qu’il est au premier front, il dit avoir pleinement conscience de la gravité de la situation. « On n’est pas en train de rigoler. Moi j’étais aux urgences à la première vague, à la deuxième, des morts j’en ai vu, des familles qui pleurent j’en ai vu, ce n’est pas un sujet de rigolade« .
Mais le risque de ces faux pass sanitaires est plutôt considérable. Si vous vous faites attraper en train d’en faire usage, vous risquez trois ans de prison et 45.000 euros d’amende pour faux et usage de faux. En plus des 300 ou 500 euros que demandent les fabricants de faux pass sanitaires, la note peut s’avérer conséquente…
À lire aussi : ‘Je rend ma blouse’ : contre la vaccination obligatoire, une infirmière fait 2,5 millions de vues sur TikTok.
