Le pass sanitaire devient un pass vaccinal
Ce Vendredi 17 Décembre, Jean Castex a annoncé de nouvelles mesures pour contrer la propagation du Covid-19. Tout d’abord, les autotests de dépistage du Covid-19 seront remboursés entre le 20 décembre et le 2 janvier. Mais « seules les personnes vaccinées pourraient bénéficier de la prise en charge des autotests par l’Assurance maladie » a précisé la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France. Ensuite, le Comité consultatif national d’éthique a autorisé la vaccination des enfants de 5 à 11 ans. Toutefois, ils ne seront pas soumis aux obligations, y compris le pass sanitaire.
Dans cette conférence de presse, Jean Castex a évoqué le variant Omicron –dont un symptôme n’apparaîtrait que la nuit– comme une « menac e à brève échéance ». « Nous ne connaissons encore pas tout de ce variant. (…) Les hôpitaux sont déjà sous très forte pression et le serons dans les semaines à venir » a-t-il ajouté. Et concernant les fêtes de fin d’année : « Moins on est nombreux, moins on prend de risques. » D’ailleurs, on vous parlait des conseils du conseil scientifique pour le réveillon et Noël.
Sur le même sujet
Jean Castex annonce les nouvelles mesures sanitaires
Mais l’une des annonces les plus importantes énoncées par Jean Castex est la transformation du pass sanitaire en un pass vaccinal à partir de Janvier. Et pour ceux qui se demandent ce que cela signifie, la réponse est simple. « Seule la vaccination sera valable dans le pass sanitaire » a-t-il précisé. Ainsi, un test négatif ou une preuve de guérison ne seront plus suffisants.
D’ailleurs, en parallèle des annonces de Jean Castex, Olivier Véran avait évoqué l’éventualité d’une vaccination rendue obligatoire. Mais certains, comme Emmanuel Hirsch professeur d’éthique médicale l’a confié au Parisien, peuvent en douter. « Le gouvernement disait au début que c’était très limité, et finalement, il y a eu une extension, un renforcement, avec un dispositif devenu quasi incontournable. Aujourd’hui, lorsque Olivier Véran dit qu’il n’y aura pas de vaccination obligatoire, on peut légitimement en douter. La vaccination n’est pas la seule solution, c’est un levier. La rendre obligatoire soulève par ailleurs des questions de faisabilité : comment la contrôle-t-on ? Quelles conséquences pour ceux qui refusent de s’y soumettre ? »