Mava Chou a mis fin à ses jo*rs
L’émission Sept à Huit a consacré une partie de son émission du dimanche 9 janvier à Mava Chou. Cette dernière s’est suic*dée le 22 décembre dernier. C’est sa meilleure amie qui a annoncé son décès sur sa page Facebook le 23 décembre dernier. Son compagnon a alors témoigné sur TF1 de façon anonyme : « On tient à son égard des propos que je qualifierai d’assez terribles. Si les enfants ne sont pas bien, c’est de sa faute, que c’est une mauvaise personne, une mauvaise mère. Que certainement sans elle, les enfants seraient mieux. Quand on dit ça a une maman déjà fragilisée, c’est quelque chose d’horrible ».
Il a raconté les détails de ce jour où sa chérie a décidé d’en finir avec la vie : « Elle me dit qu’elle est fatiguée, elle m’a dit ‘je vais aller fermer un peu les yeux’, je lui dis ‘bisous, je t’aime’. Je crois que j’essaye de l’appeler entre 18h et 18h15, et là je n’ai pas de réponse, et j’ai un pressentiment, une angoisse qui arrive. C’est à ce moment-là que je décide de me rendre chez elle ». Puis, il a ajouté la gorge nouée : « C’est aux alentours de 18h30 que j’ai découvert le… le drame ». Après le drame, la justice a ouvert une enquête pour « harcèlement moral ayant poussé au suic*de ». Une affaire qui met en garde contre les dérives d’internet et les conséquences dramatiques du cyber-harcèlement.
« J’ai été mise sous antidépresseurs »
Toujours sur Sept à Huit, on a pu voir l’interview que Mava Chou avait accordé avant son décès. Alors qu’elle avait déposé plainte contre son ex-mari, la jeune femme était accusée de ne pas s’occuper de ses enfants. Elle était alors revenue sur cet harcèlement*ment en pleurs : « C’est affreux d’être accusée de ça, de ne rien pouvoir dire. On essaye de se dire ‘je vais l’ignorer’, c’est la meilleure des réponses. Mais ignorer pour certaines personnes, c’est valider« . Pourtant, Mava Chou s’occupait de ses enfants à temps plein tandis que leur père a « abandonné la garde du jour au lendemain ».
La Youtubeuse a reçu énormément de messages de ha*ne sur Twitter. Certains internautes lui souhaitaient de finir en pris*n ou dans un cercueil, d’autres réalisaient des montages p*rn*graphiques. De nombreux abonnés soutenaient le père (qui s’est exprimé) et ont décidé d’arrêter de la suivre. « J’ai été mise sous antidépresseurs. J’en suis venue à vouloir cesser de vivre. J’ai fait des tentatives. On abandonne. Si je suis un monstre, alors je m’en vais. On ne s’en sort pas. On n’a pas d’issue », confiait-elle. Si elle a porté plainte à cinq reprises contre lui, rien n’a évolué. « Tout le monde s’en fout », ajoutait-elle, désemparée.