Six hommes jugés pour des vi*ls collectifs
Nous vous disions que Christian Quesada aurait été aperçu dans le sud de la France il y a quelques semaines mais également de ce qui lui restait des 800 000 euros remportés dans Les 12 Coups de midi. Cette fois, on vous parle de ces hommes jugés pour avoir vi*ler deux jeunes femmes en 2016.
Les faits s’étaient produits dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 janvier 2016, aux abords d’une boîte de nuit du quartier Montaudran, à Toulouse. Deux jeunes filles étaient alcoolisées et des individus leur auraient proposé de les raccompagner chez elles. Ivres, elles s’étaient vues refuser l’entrée de cette boite de nuit. Séparées ensuite, elles ont alors subi des actes sex*els contraints selon l’accusat*on.
Tout a alors basculé sur le parking. L’une des deux amies se retrouve à l’arrière d’un véhicule, la robe relevée. Tandis que l’autre jeune femme est emmenée à l’arrière de la discothèque où elle sera vict*me de plusieurs vi*ls. Pour les accusés, elles étaient tout à. fait consentantes.
« On ne peut pas dire qu’il y a consentement »
Pour l’avocate d’une des deux parties civiles, Me Murial Amara-Touboul, ces hommes « ont profité de leur vulnérabilité due à l’alcool. » Toujours selon elle, ces jeunes femmes ont vécu une nuit d’horreur et n’étaient absolument pas consentantes : « Les faits sont horribles, c’est un viol en réunion pendant pratiquement toute une nuit. ». Dix jours après les faits, une grosse opération avait mobilisé 150 policiers de la sûreté départementale afin d’interpeller des suspects dans un campement de gens du voyage, près de la cité de l’Espace. Ces hommes comparaissent à partir de ce 10 janvier devant la cour criminelle départementale de Haute-Garonne.
Dans un premier temps, le juge d’instruction avait conclu à un non-lieu. Les parties civiles ont alors gagné en faisant appel. Au coeur du débat : la notion de consentement, brandie par les vict*mes. L’avocate du barreau de Toulouse a déclaré : « Ce sont deux jeunes filles qui on été happées, six hommes ont profité de leur vulnérabilité due à l’alcool. On ne peut pas dire qu’il y a consentement quand on est hors d’état de manifester la volonté de. Et on ne peut pas imaginer que la victime soit d’accord pour une agression par six auteurs. C’est l’évidence, mais parfois l’évidence est difficile à faire passer ». Le procès prendra fin le 17 janvier prochain et se déroulera à huis clos. Par ailleurs, Benjamin Mendy a été transféré dans une prison de haute-sécurité.