Koh-Lanta : une polémique secoue la production
La dernière saison de Koh-Lanta promettait d’être inoubliable. Au lieu de cela, aucun candidat n’en est ressorti gagnant. Comme vous le savez, plusieurs participants à l’émission sont accusés d’avoir triché en participant à des repas clandestins sur le tournage. Sans parler du fait que d’autres, ont menacé de faire grève s’ils n’obtenaient pas de nourriture. Alexia Laroche-Joubert, présidente de la société de production de l’émission, confiait son désarroi sur le plateau de TPMP.
« Je voulais vous dire que c’est extrêmement décevant et compliqué pour nous de se retrouver confrontés à ça. Ce « légende », ça a été beaucoup de travail pour nous. (…) Réunir tant de générations d’aventuriers, c’était un défi et on misait énormément là-dessus. À aucun moment, on a pensé qu’on pouvait se retrouver face à une déloyauté comme ça », a-t-elle confié face à Cyril Hanouna. Si cette fois le programme fait à nouveau couler de l’encre, c’est parce qu’un des candidats fait l’objet d’une enquête.
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Le candidat en question s’appelle François. Il a 38 ans et travaille en tant que pompier et commandant du service départemental d’incendie et de secours de l’Hérault. Comme lui, six autres membres de son équipe sont sous le coup d’une enquête. Et pour cause : lors d’un incendie de forêt en 2016, un sapeur-pompier est décédé. Et trois autres ont été grièvement blessés. D’après Le Canard Enchainé, les sept personnes sont soupçonnées “d’avoir donné à la troupe des ordres inadaptés, parfois contradictoires, et fourni une information insuffisante et des matériels obsolètes”. Du côté des victimes, le fait que François ait participé à cette aventure n’est pas acceptable.
Luc Abratkiewicz, leur avocat, a indiqué au Canard enchaîné que « le SDIS affiche son mépris pour les victimes » avec cette participation. Toutefois, la production de Koh-Lanta se dédouane. Contactée par Voici, elle assure qu’elle ne savait rien de cette procédure judiciaire.
« Nous n’étions pas informés de cette mise en examen. L’information le concernant n’était pas publique et elle est couverte par le secret de l’instruction. Nous avons suivi nos process de sélection. Ils sont encadrés par la loi afin de respecter la vie privée des concurrents. Nous demandons aux personnes candidatant s’il existe des condamnations judiciaires. François nous a indiqués qu’il ne faisait l’objet d’aucune condamnation et nous a transmis un extrait de son casier judiciaire. Sa mise en examen ne remet pas en cause ces éléments puisqu’il est à ce stade de la procédure juridiquement présumé innocent« , ont-ils ainsi expliqué à nos confrères.