Après la mort de Lola, les habitants du 19e arrondissement de Paris prennent la parole

Me*rtre de Lola : la France est en émoi

Ce drame a secoué la France entière. La petite Lola, 12 ans, a été t*ée, tort*rée et viol*ée par une femme de 24 ans, Dahbia. Quatre jours après le terrible meu*tre de l’adolescente, l’enquête se poursuit. Mise en examen depuis lundi dans le cadre de l’information judiciaire ouverte, la principale suspecte donne des explications sur ce qu’il se serait passé le soir du drame. Selon le communiqué du procureur, elle « aurait entraîné la vict*me jusqu’à l’appartement de sa sœur, vivant dans le même immeuble que l’enfant. »

Lors de sa quatrième audition, la jeune femme fait des confessions immondes : « Je l’ai attrapée par les cheveux, j’ai mis sa tête entre mes jambes […], j’ai eu un orga*me. » Puis, elle lui aurait scotché le visage ce qui a probablement entraîné la m*rt par asphyxie de Lola. Après quoi, la suspecte aurait pris le temps de boire un café et d’écouter de la musique avant de s’en prendre à nouveau à sa vi*time. Elle aurait alors lardé de coups de ciseaux le cou de la jeune fille, qui se serait pratiquement décroché du tronc. Elle affirme également avoir bu du sang de la vi*time qu’elle aurait récoltée dans une bouteille. Une description qui semble parfaitement correspondre aux constatations médico-légales. Les enquêteurs étudient la piste de la vengeance.

Les habitants du 19ème arrondissement réagissent

Les habitants du quartier sont toujours sous le choc. Devant le collège Georges-Brassens, où Lola étudiait, les enfants sortent par grappes. Une jeune fille répond qu’elle va « moyen, moyen » quand son père lui demande comment elle va. La v*ctime était une camarade de classe. Une mère de famille fond en larmes : « Je voudrais en parler, mais je n’y arrive pas« . Agnès, dont les enfants connaissaient bien Lola, a avoué être « secouée ». « Je garde la tête froide, j’espère simplement que tous les coupables ont été arrêtés », a-t-elle déclaré.

Léanna, une habitante du 19e arrondissement, affirme avoir vu cette femme vendredi soir, aux alentours de 18 heures, en chaussettes, devant l’immeuble où le corps de Lola a été retrouvé. « Elle hurlait : ‘Il l’a fait, il l’a fait !’ Elle répétait cette phrase continuellement ». En sortant de la synagogue le vendredi soir, Zara, 50 ans, s’est rendue sur les lieux du drame. « On a su que c’était dans le 19e. Puis on a vu la rue. Tout le monde était scotché, choqué. J’ai eu besoin de venir voir, mes pas m’ont guidée ici », a-t-elle expliqué en déposant une bougie.

Maria, qui habite dans le quartier depuis trente ans, s’est recueillie des heures durants devant l’entrée de l’immeuble, lundi. Elle est également gardienne d’un immeuble à quelques rues de là. « Je n’ose imaginer ce que doit ressentir cet homme.Sa fille est morte dans l’immeuble où il travaillait depuis des années, et il n’a pas pu l’en empêcher. C’est atroce. » La meilleure amie de Lola a également témoigné.

 

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