Maeva Ghennam et Thibault Garcia feront-ils partie de la liste des influenceurs épinglés par la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) ? Depuis plusieurs années, les candidats de télé-réalité gagnent leur vie en se servant de leurs réseaux sociaux pour promouvoir des marques. Grâce à ces placements de produits, les candidats gagnaient très bien leur vie. En effet, Jazz Correia indiquait avoir un salaire de footballeur grâce à l’influence.
Malheureusement, contrairement aux influenceurs comme Léna Situations ou Caroline Receveur, les candidats de télé-réalité n’ont pas eu l’opportunité de collaborer avec des marques réputées. Avec l’agence de Magali Berdah comme intermédiaire, ils ont réalisé de nombreux placements de produits plutôt douteux. Au programme : promotion de site frauduleux, drop shipping ou arn.aque au compte CPF. Face aux nombreuses plaintes d’internautes floués, sans oublier le lanceur d’alerte Booba, le gouvernement a fini par s’en mêler.
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« La fête est finie » déclare Bruno Le Maire
Une proposition de loi pour encadrer le métier d’influenceur a donc été présentée par le gouvernement. Et les députés et les sénateurs ont voté à l’unanimité pour cette loi. Ce texte de loi prévoit, entre autres, d’interdire la promotion de la chirurgie esthétique. En cas de manquement, les influenceurs risqueront jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende. Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique avait indiqué qu’une liste de 30 influenceurs n’ayant pas respecté les pratiques commerciales sera bientôt rendue public. Le ministre a tenu à mettre en garde les influenceurs : la fête est finie !
Et les premières sanctions viennent de tomber. En effet, les deux influenceurs Simon Castaldi et Illan Castronovo ont été épinglés par la DGCCRF, pour pratiques commerciales trompeuses. Pour Simon Castaldi, le constat est simple : l’influenceur n’a pas mentionné dans ses publications le hashtag sponsorisé. En ne mentionnant pas qu’il fait la promotion d’une marque, cette pratique s’apparente à de la publicité cachée. Quant à Illan Castronovo, le candidat a fait la même chose. Mais ce n’est pas tout. Il a aussi fait la promotion d’un service de conseil en paris sportifs. Et ce, tout en affirmant que les chances de gain étaient supérieures. En plus d’avoir promis à ses abonnés de pouvoir récupérer une partie du solde du CPF en contrepartie d’une inscription.
De nouveaux influenceurs épinglés par la DGCCRF
La « punition » de Simon Castaldi et d’Illan Castronovo est de devoir afficher sur leurs réseaux sociaux, un post épinglé sur leur profil pendant 30 jours. Pour indiquer à leurs abonnés qu’ils ont été sanctionnés par la DGCCRF. Mais ils ne sont pas les seuls influenceurs à avoir été sanctionnés par la Répression des fraudes. En effet, Capucine Anav, Anthony Matéo, Gaetan Debled et Léa Montchicourt ont rejoint la liste des influenceurs ne respectant pas les pratiques commerciales.
En effet, Capucine Anav a été sanctionnée pour avoir fait la promotion de biberons en vantant l’absence de Bisphénol A. Cependant, cet argument de vente n’est pas légal puisque cette substance est interdite par la loi. De plus, Capucine Anav a fait la promotion de patchs mobiles anti-onde. Là encore, aucun élément scientifique ne permet de vérifier que ce dispositif fonctionne. Et pourtant, l’influenceuse promettait à sa communauté que le patch absorbait toutes les ondes mobiles.
De son côté, Anthony Matéo a été épinglé par la DGCCRF pour avoir fait la promotion d’injections d’acide hyaluronique par une esthéticienne. Or, cet acte chirurgical n’a le droit d’être réalisé que par un médecin.
Maeva Ghennam et Thibault Garcia bientôt condamnés ?
Depuis que la DGCCRF commence à diffuser les noms des influenceurs sanctionnés, les internautes ont été nombreux à s’étonner de l’absence de certains Marseillais dans cette liste. Et pour cause, certains candidats ont déjà réalisé des placements de produits très douteux, dont Maeva Ghennam. En effet, la Marseillaise est régulièrement accusée d’arn.aquer sa communauté. Son absence de sanction a donc beaucoup surpris la Toile.
Mais si la Marseillaise n’est toujours pas dans la liste des influenceurs sanctionnés, cela pourrait être pour une raison bien précise. En effet, selon le compte Instagram @mayamosp, Maeva Ghennam et Thibault Garcia seraient directement envoyés au parquet. Les deux candidats de télé-réalité seraient condamnés à payer des amendes de dizaines de milliers d’euros. Une lourde sanction qui serait justifiée par les arn.aques au compte CPF dont ils auraient fait la promotion sur leurs réseaux sociaux. Le gouvernement sanctionnerait donc Maeva Ghennam et Thibault Garcia de façon bien plus sévère que les premiers candidats qui ont été simplement contraints à faire une publication Instagram.
Pour rappel Nabilla Vergara avait dû payer une amende de 20 000 euros pour pratiques commerciales trompeuses. L’affaire remonte à l’année 2021. Regardez la story de @mayamosp.