Moselle : une petite fille de 7 ans décède entre un mur et une voiture

Yutz, une petite commune de 17 000 habitants située dans le département de la Moselle, à 30 km au nord de Metz et d’ordinaire très calme, a vécu un véritable drame, laissant la population sous le choc et ôtant la vie à une fillette de sept ans.

Un fait divers peu banal de par ces circonstances et au regard de l’âge de la victime, qui aura, le temps d’une journée, focalisé l’attention des habitants dans un contexte lourd, la France étant en proie à des émeutes généralisées depuis plusieurs jours.

Une affaire sordide aux conséquences mortelles

Selon le quotidien Le Républicain Lorrain, qui fut le premier à relayer l’information, ainsi que différents médias locaux, la petite fille serait morte écrasée entre une voiture et un mur. Le véhicule, qui appartenait à sa mère, aurait été mis en marche de manière accidentelle par une cousine de 11 ans. Les deux enfants se trouvaient dans le lotissement jouxtant la maison, et toutes deux étaient sous la responsabilité de la maman, qui s’occupait d’eux au moment des faits.

La cousine aurait été chargée par cette dernière de récupérer quelque chose à l’intérieur de l’habitacle de la voiture. Elle aurait ensuite démarré accidentellement le véhicule de sa tante, ce qui a eu pour conséquence de l’entrainer dans une lancée qui écrasera la victime contre un mur adjacent, la laissant grièvement blessée.

🔴 Une enfant de 7 ans meurt écrasée à Yutz : sa cousine de 11 ans était au volant
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— Le Républicain Lorrain (@lerepu) July 2, 2023

Un choc émotionnel conséquent

Les secours sont rapidement contactés afin d’intervenir sur le lieu de l’accident. De nombreux efforts sont alors entrepris pour tenter de réanimer la jeune fille, mais en vain. Sous le choc, la mère et la cousine ont été pris en charge par les services de secours. Cet accident a suscité profond émoi au sein de la petite commune, qui n’est guère habituée à des faits divers de ce genre.

Une enquête de police a également été ouverte afin de mettre en lumière les circonstances entourant cet incident mortel, tel que le veut la procédure. Une cellule d’accompagnement d’urgence médico-psychologique devrait par ailleurs voir le jour très prochainement au sein de l’école dans laquelle était scolarisée la jeune fille. Ce dispositif, systématiquement mis en place à la suite d’événements marquants, a vu le jour en 1995 grâce à l’initiative du président Jacques Chirac au lendemain des attentats du RER B à la station Saint-Michel. Elle a pour but de prendre en charge le choc psychique et émotionnel important engendré par l’accident, et d’éviter un éventuel stress post-traumatique auprès de ses camarades et de ses proches.