Disparition d’Emile : son père ‘autoritaire’ durant les recherches, son attitude surprend

Voilà près d’une semaine qu’Emile, un petit garçon de deux ans et demi, n’a plus donné signé de vie. Le samedi 8 juillet, vers 17 heures, il a échappé à la vigilance de ses grands-parents dans leur jardin du Haut-Vernet, un hameau des Alpes-de-Haute-Provence, après s’être réveillé de sa sieste. Ceux-ci ont alerté les secours dès qu’ils se sont aperçus de la disparition de leur petit-fils.

Très vite, la brigade de recherche de la gendarmerie de Dignes-les-Bains a organisé les recherches. Une cinquantaine de secouristes, des habitants, les pompiers se sont mobilisés pour tenter de retrouver Emile. Ce n’est pas tout, les gendarmes ont également utilisé des drones et un hélicoptère – qui a diffusé un message vocal de la maman.

L’enquête sur la disparition d’Emile se poursuit

Ce jeudi 13 juillet, les autorités ont pris la décision de stopper définitivement toutes les opérations de ratissage. Selon le procureur de la République de Digne-les-bains, Rémy Avon, 97 hectares ont été ratissés depuis le début des opérations. Ce dernier a précisé que, malheureusement, ces opérations n’ont rien donné. Toujours selon le procureur de la République, les enquêteurs passent à la seconde phase, celle où ils vont devoir étudier toutes les auditions, les relevés téléphoniques ou encore les inspections de véhicules.

En reconstituant la chronologie des faits, les enquêteurs devraient notamment identifier toutes les personnes présentes ce jour-là aux côtés des grands-parents. Le mercredi 12 juillet, le parquet, cité par l’AFP, a d’ailleurs indiqué que plusieurs membres de la famille du petit garçon étaient à leur domicile, le jour de sa disparition. Dès lors, les enquêteurs vont tenter d’éclaircir ce point. Les voisins, eux, concèdent : c’est famille très soudée. 

Le papa d’Emile se montre ‘autoritaire’

Nos confrères de La Dépêche ont par ailleurs contacté des bénévoles qui ont participé aux recherches. Ces derniers n’ont pas manqué de décrire le père d’Emile. Et selon eux, celui-ci aurait eu une attitude directive. Un bénévole a confié que ce papa de 26 ans était très bien habillé – il portait un col roulé et un pantalon de ville – et était très autoritaire.

Ce dernier aurait haussé le ton pour réprimander des gens qui, selon lui, n’auraient pas eu la bonne attitude. Ce qui a surpris tous les bénévoles participant aux battues. Cet homme est un ingénieur originaire des Yvelines. Il a été militant dans un ancien groupuscule d’extrême-droite qui a été dissous depuis. Cette source a par ailleurs ajouté que le grand-père d’Emile a énormément pleuré.

Les riverains sont toujours sous le choc et le hameau du Haut-Vernet est interdit d’accès par arrêté municipal. À l’exception des habitants, plus personne n’a le droit de s’y rendre. Des gendarmes en contrôlent l’accès afin d’éviter la présence de curieux et de préserver l’intimité et la sérénité de la famille du petit Emile.

 

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