L’affaire de la disparition du petit Emile dans son petit hameau du Vernet situé dans les Alpes-de-Haute-Provence a connu une exposition médiatique absolument affolante, la propulsant au rang d’affaire d’État. Les autorités en charge de retrouver le petit garçon avaient annoncé ne disposer d’aucun élément susceptible de faire avancer les recherches, et l’arrêt des opérations de ratissage de la zone avait été prononcé.
L’enfant séjournait au moment de sa disparition chez ses grands-parents, qui supervisaient ce dernier lors des vacances. Une piste éventuelle impliquant une trace de sang sur une voiture du hameau n’avait pas été retenue par les enquêteurs, et ces derniers se tournent désormais vers des appels à témoins et l’analyse des données téléphoniques récoltées auprès des opérateurs pour faire avancer les recherches.
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La famille d’Emile dévastée
La famille du petit garçon avait décidé d’organiser une petite communion en comité restreint, dans la petite chapelle du village. Selon un témoin présent, l’émotion était palpable, et tous les proches du petit étaient présents, y compris ses parents, ses oncles et tantes, mais également ses grands-parents. La famille avait prié ensemble afin d’être soulagée de leur peine. Le grand-père du petit garçon n’aurait alors tout simplement plus intérioriser son chagrin, et se serait alors effondré.
Un sentiment de culpabilité l’a peut-être accablé étant donné qu’Emile se trouvait sous sa surveillance au moment de sa mystérieuse disparition. Cette dernière reste inexplicable, et le manque de preuves sur ce qui s’est passé est absolument handicapant dans une enquête ou le temps est compté. Sans preuves concrètes, de nombreux charlatans parmi lesquels de prétendus mediums tentent de s’approprier l’affaire.
De fausses cagnottes en soutien à Emile lancées
Remy Avon, procureur de Digne-les-Bains et en charge de l’enquête, s’est récemment exprimé sur un nouveau phénomène entourant l’affaire, pointant des pratiques illégales de personnes qui tentent de surfer sur l’élan de solidarité de toute la France concernant l’affaire. En effet, des individus auraient lancé des cagnottes en soutien à la famille d’Emile, sans que ces derniers soient au courant de rien. Le procureur se serait alors adressé à la famille pour savoir si c’était bien eux qui étaient derrière ces cagnottes, ce à quoi ils ont répondu par la négative.
Le procureur Avon s’est montré irrité en commentant sur la situation, envisageant même d’ouvrir des procédures visant les individus à l’origine de ces pratiques pour escroquerie, rappelant que les personnes sujettes à des accusations de ce genre encouraient jusqu’à cinq ans d’emprisonnement. Les fake news circulant de manière libre sur les réseaux sociaux, la vigilance est de mise dans une affaire aussi médiatisée que celle-ci.