Emile, un petit garçon de deux ans et demi, a été vu pour la dernière fois le 8 juillet dernier. Il se trouvait en famille chez ses grands-parents, dans le Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Une enquête préliminaire a été ouverte ce lundi 17 juillet, après mobilisation d’un important dispositif de recherches.
Celui-ci a duré cinq jours durant lesquels 97 hectares ont été battus et 100 enquêteurs mobilisés. Malheureusement, au terme de ces opérations de ratissage, Emile n’a pas été retrouvé. En effet, malgré la mobilisation des forces de police, des proches du disparu et des habitants du village, cette phase de recherche n’a apporté aucun nouvel élément permettant de faire avancer l’enquête.
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Disparition d’Emile : l’enquête est en cours
Depuis le début des recherches, les enquêteurs ont exploré plusieurs pistes. Une trace de sang sur l’avant d’une voiture a notamment fait l’objet d’analyses approfondies. Il s’agissait finalement de sang d’origine animale. Un autre véhicule a été scruté de près, mais cette fois-ci les traces rouges correspondaient à de la peinture.
S’agissant de la ligne téléphonique dédiée à l’enquête, elle a déjà reçu 1200 appels, a indiqué le procureur Rémy Avon en appelant les citoyens à ne pas appeler pour donner des informations inutiles. Il a ainsi parlé de ce signalement qui a entraîné la mobilisation d’une équipe pour la fouille d’un camping-car.
En effet, le signalement a fait état d’un petit garçon ressemblant à Emile et aperçu dans un camping-car circulant dans le département de l’Isère. Dans la foulée, les enquêteurs se sont rendus sur place à plus d’une centaine de kilomètres du Haut-Vernet. Après la fouille du véhicule et la vérification des informations, ils ont conclu à une piste erronée.
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Un commandant prend la parole
Un commandant de la compagnie de Barcelonette a participé aux recherches dans le Haut-Vernet. Il a confié a nos confrères du Figaro n’avoir jamais vu une affaire d’une telle ampleur en 37 ans de carrière. Selon lui, malgré le ratissage, un doute demeure. Il ne cesse de se demander si le corps d’Emile n’est pas resté bloqué entre deux pierres… Ou dans les hautes herbes. Le commandant l’affirme :
Si c’est le cas, on s’en voudra éternellement.
Les fouilles ont désormais été arrêtées et désormais les données récupérées vont être analysées avec Anacrim. C’est une plateforme lancée en 1994 et qui permet de détacher les incohérences ou les choses différentes qui apparaissent dans le dossier. L’objectif est donc de mettre en évidence des confusions d’emploi du temps d’un témoin ou d’une personne mise en cause. Ou encore les contradictions entre certains témoignages et des constatations effectuées par les enquêteurs.
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