Depuis le samedi 23 septembre, la disparition de Lina, une jeune adolescente de 15 ans, reste un mystère qui inquiète profondément la communauté locale. Plus d’un mois s’est écoulé, et malgré les efforts considérables déployés pour retrouver des indices et des témoignages susceptibles de faire progresser l’enquête, aucune avancée significative n’a été enregistrée à ce jour.
Cependant, un témoignage intrigue les enquêteurs : celui de Robert, qui affirme avoir aperçu Lina à bord d’un véhicule bleu, conduit par un homme dont il n’a pu distinguer le visage. Récemment, une journaliste nommée Louise Colcombet a décidé de se rendre sur place pour voir le trajet que Lina a emprunté, et elle donne une description des lieux peu rassurante.
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Le mystère de cette tragique disparition
Comme c’est souvent le cas dans les affaires de disparition de femmes, les premiers soupçons ont pesé sur le petit ami de Lina, Tao, âgé de 19 ans. Certains l’ont initialement considéré comme un possible suspect, d’autant plus qu’il avait prétendu avoir perdu son téléphone, alimentant les doutes. Cependant, après avoir retrouvé le téléphone et effectué des vérifications minutieuses, la gendarmerie a confirmé l’innocence de Tao.
Les caméras de vidéosurveillance de la gare ont également montré qu’il se trouvait sur le quai de Saint-Blaise-La-Roche au moment de l’arrivée du train, écartant ainsi tout soupçon à son encontre. Aujourd’hui, la disparition de Lina demeure un mystère entier. Les témoignages troublants, comme celui de Robert, ajoutent des éléments de perplexité à l’affaire. La journaliste Louise Colcombet a quant à elle scruté les lieux où Lina a été vue pour la dernière fois, révélant une réalité inquiétante : un itinéraire isolé, propice à la disparition.
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Une journaliste refait le trajet de Lina
Pour tenter de faire la lumière sur cette affaire troublante, la journaliste Louise Colcombet s’est rendue sur les lieux de la disparition de Lina dans le cadre de l’émission Code Source du Parisien. Sur place, elle a pu rencontrer Fanny, la mère de Lina, mais pas Olivier, le père, resté discret. La mission de Louise consistait à parcourir le chemin emprunté par Lina le jour de sa disparition. La description de cet itinéraire glace le sang. En effet, la journaliste relate :
La première partie de l’itinéraire est une route départementale. Des arbres d’un côté, de l’autre, des champs, on est vraiment en campagne.
Elle évoque également la présence d’une piste cyclable vers la fin du parcours, offrant un raccourci pratique. Toutefois, ce trajet est loin d’être long, mais il présente une particularité inquiétante : l’absence totale d’habitations ou de commerces. C’est une véritable campagne isolée, dépourvue de témoins potentiels, ce qui renforce l’hypothèse d’un enlèvement. En parlant du trajet que Lina avait emprunté, la journaliste déclare :
Il n’y a aucune maison, c’est vraiment en pleine campagne. Il n’y a pas un seul commerce, il n’y a rien. C’est vraiment la route, la campagne et au bout, la gare.