Ève Gilles : le métier qu’elle exerçait avant de devenir Miss France interpelle les internautes

Le 16 décembre dernier, l’élection de Miss France a eu lieu lors d’un spectacle remarquable à Dijon. Depuis lors, la grande gagnante controversée, Ève Gilles, est sous les feux de la rampe, suscitant l’attention de tous. Elle a particulièrement attiré l’attention en raison de sa coupe de cheveux courte, qui ne plaît pas à certaines personnes et les pousse même à la comparer à un personnage de dessin animé, Carmen des Mini Justiciers. Et pourtant, lors de son passage dans l’émission « Touche pas à mon poste » le mardi 19 décembre, Miss France 2024 a précisé qu’elle n’a pas le droit de changer de coupe de cheveux pendant une année, mais elle envisage déjà un changement pour 2025.

En effet, malgré les critiques, la jeune femme a affirmé qu’elle n’hésiterait pas à se raser les cheveux si nécessaire. Lors de sa première interview télévisée diffusée le dimanche 17 décembre sur le JT de TF1, Ève Gilles a déclaré que sa coupe de cheveux apportait un changement par rapport aux Miss que l’on connaissait auparavant, même si elle ne souhaite pas être catégorisée comme la « Miss aux cheveux courts ». Elle insiste sur le fait que pour devenir Miss, il n’est pas nécessaire de se conformer à un stéréotype, et elle n’est pas la seule à le penser. En effet, si quelqu’un n’a pas hésité à prendre la parole sur le harcèlement subi par la jeune femme, c’est Matthieu Delormeau ! Et il n’a pas simplement exprimé sa compassion, mais a également partagé sans réserve ses pensées virulentes à l’égard de ce concours de beauté.

Polémiques et maladresses : Retour sur les moments controversés de l’élection Miss France 2024

En tout cas, celle qui, à un moment de sa vie, arborait également une chevelure longue (comme on vous le montrait en photo), n’a pas été la seule source de polémique ces derniers jours. En effet, lors du Prime, l’attitude de la présidente du concours a suscité l’exaspération des internautes. En effet, au cours de la cérémonie, un dernier au revoir a été adressé à la Dame au chapeau qui s’est éteinte l’été dernier. À ce moment-là, de nombreuses personnalités du monde des concours Miss France avaient déjà tenu à rendre un vibrant hommage à l’ancienne présidente emblématique du comité Miss France. Durant ce nouvel hommage, on a pu voir à la télévision de nombreuses anciennes Miss France qui ont été très émues, à l’exception de Sylvie Tellier.

En effet, cette dernière a fait l’objet de nombreux reproches de part son attitude qui a suscité l’exaspération des internautes. En effet, son expression faciale et son comportement ont été perçus comme glaciaux et dénués d’émotion. Pour les internautes, cela témoigne clairement de son désintérêt et de son manque d’enthousiasme pour participer à cet hommage. Non seulement elle a été la seule à ne pas arborer une tenue noire identique à celle des autres (sachant combien le noir et le blanc étaient les couleurs de prédilection de Geneviève de Fontenay), mais en plus, Sylvie Tellier a refusé de prendre la main de Sophie Thalmann pendant le défilé. Il n’en a pas fallu davantage pour provoquer une polémique sur la plateforme X.

Miss France 2024 : Critiques, malaise et réactions face aux étapes délicates du concours

Comme c’est le cas chaque année lors de l’élection de Miss France 2024, les candidates mises en avant ne peuvent échapper à quelques critiques et moqueries sur les réseaux sociaux. Entre autres, Miss Normandie a également attiré les critiques en ligne lorsqu’elle a dû affronter l’étape la plus délicate du concours : le discours. Wissem Morel-Omari, une passionnée de boxe et l’une des Miss les plus populaires sur les réseaux sociaux, a suscité des réactions négatives après avoir conclu son discours par une touche d’humour :

En bonne Normande, j’espère que Wissem, ça passera crème.

Cette remarque a déclenché un malaise chez les internautes, qui la trouvent gênante, affirmant que ce type de blague est malvenu dans un concours tel que celui-ci.

Miss Lorraine a également été l’objet de moqueries en lien avec le défilé en costume régional, une tradition où chaque Miss doit représenter les couleurs de sa région à travers une tenue riche en références. C’est ainsi que la ravissante Angélique Aron-Clauss a défilé vêtue d’une robe-table. Affichant une toque de cuisinière et tenant une part de quiche lorraine à la main, elle a rapidement été la cible de plaisanteries sur les réseaux sociaux. Heureusement, contre toute attente, Miss Lorraine n’a pas pris ombrage de ces moqueries et a ri de bon cœur. Elle s’est même prêtée au jeu, proposant même un prix pour la meilleure blague sur son costume régional. Un autre intervenant dans cette polémique est le créateur de la robe, qui a jugé opportun de s’exprimer à ce sujet.

Entre maturité et détermination : Le parcours atypique d’Ève Gilles

Celle qui a partagé des détails intimes sur sa vie amoureuse a également levé le voile sur son parcours professionnel. Actuellement étudiante en mathématiques et statistiques à Lille, Ève Gilles a révélé qu’elle avait interrompu ses études de médecine pendant deux ans pour travailler à l’usine. Bien que cela puisse sembler inattendu, elle estime ne pas avoir perdu cette période, soulignant qu’elle a gagné en maturité. Elle a expliqué avoir passé plusieurs mois à travailler à la chaîne au conditionnement à l’usine Flandr’oeufs de Wormhout dans sa région.

Elle a ajouté que cette expérience lui a permis de prendre conscience de la dureté, mais aussi de la nécessité, de certains emplois. Quoi qu’il en soit, Ève Gilles a confié à la Voix du Nord qu’elle mettait ses études en pause cette année, mais qu’elle n’abandonnait pas pour autant. Que Miss France lui sourie ou non, elle compte reprendre ses études et aller jusqu’au bout de son diplôme. Elle exprime sa volonté de se tenir prête au cas où, soulignant que même si le titre de Miss France ouvre de nombreuses portes, elle souhaite avoir une base solide pour son avenir.