Le 8 juillet 2023, une tragédie a marqué la France lorsque Émile, un petit garçon de deux ans et demi, a disparu alors qu’il était en vacances chez ses grands-parents dans les Alpes-de-Haute-Provence. Le hameau paisible du Haut-Vernet s’est alors retrouvé au cœur d’une affaire qui a profondément bouleversé tout le pays. Pendant que le petit jouait dans le jardin, il a soudainement disparu sans laisser de trace. Cela a déclenché une série de recherches intensives qui ont duré pendant plusieurs semaines.
Les efforts pour retrouver Émile, dont la petite soeur vient d’avoir deux ans, se sont poursuivis sans succès pendant des mois. Jusqu’au 30 mars 2024, où un tournant majeur a eu lieu avec la découverte d’ossements par une randonneuse non loin du lieu de la disparition du petit. Rapidement les autorités ont confirmé qu’ils s’agissaient bien de ceux d’Émile. Cette zone, bien que difficile d’accès et relativement escarpée, avait déjà été ratissée à maintes reprises. Un indice particulièrement troublant concernant ses chaussures avait aussi beaucoup fait parler.
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Plusieurs hypothèses envisageables
Ce n’est que le 8 avril que les résultats de l’analyse de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale ont été divulgués. Selon le procureur de la république Jean-Luc Blachon, ces premiers résultats ne sont pas suffisants pour éclaircir la cause exacte du décès de l’enfant. Plusieurs scénarios sont donc envisagés pour expliquer sa disparition tragique, allant de la chute accidentelle à un acte criminel.
Dans l’émission « L’Heure du Crime », François Daoust, ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, a auparavant discuté des principales hypothèses. Il évoque la possibilité que l’enfant se soit perdu et soit mort d’épuisement ou d’une chute. Ou bien qu’il ait été victime d’un accident causé par un tiers qui aurait ensuite déplacé son corps. Cependant, une toute nouvelle hypothèse pourrait bien s’avérer être la bonne.
Une nouvelle piste dans l’affaire Émile
Dans l’enquête sur la disparition du petit Émile, une piste inhabituelle a émergé avec la récente observation d’un chacal doré dans les Alpes-de-Haute-Provence. Non loin du Haut-Vernet où l’enfant a été vu pour la dernière fois. Le chacal doré est un canidé originaire de l’Europe de l’Est. Habituellement inoffensif pour l’homme, il a été aperçu près de Montfuron, à une centaine de kilomètres du lieu de la disparition.
Bien que cet animal soit discret et généralement pas dangereux pour les humains, la proximité des observations a suscité des interrogations sur son éventuelle implication dans l’affaire. Cette hypothèse est examinée sérieusement par les autorités. Non seulement en raison de sa proximité du lieu de la disparition d’Émile, mais également en raison du fait que le crâne du petit garçon comportait des morsures causées par un animal sauvage. Et ce bien que celles-ci aient été infligées à titre post-mortem selon les premiers résultats des analyses.Dans l’attente de plus de détails concernant cette affaire dans laquelle de nombreuses zones d’ombres restent à éclaircir.