En 2023, Poupette Kenza a atteint le statut de personnalité française la plus suivie sur Snapchat, grâce à son audace et ses frasques médiatisées. Toutefois, sa notoriété a également été marquée par des controverses, notamment ses démêlés avec la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF).
Sa carrière a pris un tournant plus sombre en février 2023, lorsqu’elle a été placée en garde à vue sous l’accusation de maltraitance envers son jeune fils, Khalis. Le 28 mars dernier, elle a été mentionnée dans une plainte déposée par le collectif AVI. La plainte concerne ses liens présumés avec une association humanitaire. Cette dernière fait l’objet de « doutes importants » quant à l’utilisation des fonds qu’elle collecte.
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Des propos polémiques
La Dilcrah, l’instance gouvernementale française chargée de lutter contre les discriminations, a pris des mesures juridiques concernant des propos tenus par l’influenceuse Poupette Kenza sur les réseaux sociaux. À la suite de la demande de la ministre Aurore Bergé, la Dilcrah a signalé au procureur de la République « les déclarations antisémites » de l’influenceuse diffusées sur ses plateformes.
Poupette Kenza, qui compte plus d’un million d’abonnés sur Instagram, avait publié un message vidéo mercredi suite à une pause sur les réseaux sociaux. « Je suis une pro-palestinienne. Je ne travaille pour aucune personne sioniste ou juive (…) Et je n’ai aucun partenaire, aucun agent qui est juif ». Elle a par la suite publié une seconde vidéo dans laquelle elle a tenté de clarifier ses propos. La maman de Khalis affirme ainsi s’être « mal exprimée ». Elle insiste sur le fait qu’elle n’avait « rien contre les juifs » mais exprimait seulement son opposition aux « sionistes et ceux qui financent le génocide, ceux qui financent ce massacre ».
Poupette Kenza convoquée par la police judiciaire
Poupette Kenza a récemment informé ses abonnés via Instagram qu’elle a été contactée par la police judiciaire française. L’enquête se concentre sur ses propos controversés, et le magistrat en charge souhaite l’interroger à son retour en France. Dans son message, elle exprime sa surprise face à ce qu’elle perçoit comme un acharnement judiciaire à son égard. Elle insinue par ailleurs que l’attention portée sur ses déclarations est disproportionnée. « La justice va trop vite quand c’est mon cas. »
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Elle a également insisté sur le fait que ses propos controversés avaient été prononcés involontairement. La jeune femme souligne qu’il s’agissait d’une erreur de communication plutôt que d’une intention délibérée de nuire. Malgré la demande de la justice, Poupette Kenza a clarifié qu’elle ne prévoit pas de retourner en France cet été. Une décision qui pourrait compliquer les démarches en cours. Elle indique notamment : « Cet été je rentre pas en France. Flemme. »