La participation à midi pour ce premier tour des élections législatives anticipées en France a atteint 25,9 %, marquant une hausse significative de 7,5 points par rapport à 2022. Ce niveau de participation est le plus élevé observé depuis 1981, où il avait atteint 27,6 % à la même heure, selon les données de l’institut Ipsos.
Cette augmentation remarquable de la participation reflète l’intensité de la campagne électorale de ces trois dernières semaines. Elle a connu des événements majeurs tels que l’union de la gauche et l’éclatement des LR (Les Républicains), ajoutant ainsi du suspense et de l’incertitude à ces élections. Au milieu de tout cela, le président de la République Emmanuel Macron, qui a voté aujourd’hui au Touquet avec son épouse Brigitte, réfléchirait activement au choix de son prochain Premier ministre.
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Plusieurs prétendants au poste de Premier ministre
Dans le contexte actuel des élections législatives anticipées, l’entourage d’Emmanuel Macron étudie diverses stratégies pour former un nouveau gouvernement qui pourrait unir des forces de droite et de gauche. Selon les informations rapportées par L’Express et Europe 1, le président envisage la possibilité d’une majorité relative et serait prêt à intégrer des Républicains aux sensibilités variées dans son cabinet. Un modèle de gouvernance avec un Premier ministre et un ministre d’État est à l’étude, reflétant une approche bipartisane potentielle. Plusieurs duos de leaders politiques sont évoqués pour la succession à Gabriel Attal, parmi lesquels Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre, et Michel Barnier, qui a servi sous plusieurs présidents.
D’autres noms comme Jean-François Copé et Jean-Pierre Raffarin seraient aussi de possibles candidats pour ces postes. Face à l’incertitude du résultat des élections, une option envisagée serait de limiter le gouvernement à la gestion des affaires courantes, ce qui permettrait à Macron de poursuivre son mandat sans complications majeures jusqu’aux prochaines échéances électorales. Cette configuration pourrait cependant changer radicalement le 7 juillet, date du second tour, en fonction des résultats obtenus par le Nouveau Front populaire ou le Rassemblement National.
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Quel est le salaire d’Emmanuel Macron ?
Sous l’effet des lois sur la transparence, le président français Emmanuel Macron a récemment dû rendre publique sa fiche de paie. En réponse à la requête d’un ancien journaliste spécialisé dans l’accès aux documents administratifs, le président a révélé en Mai qu’il percevait un salaire brut mensuel de 16.039,71 euros.
Ce montant se décompose en un « traitement de base » de 12.457,10 euros, complété par une « indemnité de fonction » de 3.207,70 euros et une « indemnité de résidence » de 373,71 euros. Cette information confirme donc bien que le président Macron reçoit une rémunération équivalente à celle du chef du gouvernement, alignant ainsi les salaires au sommet de l’État.