Une femme qui se revendiquait secrétaire de la mairie de La Bouilladisse, commune dans laquelle sont domiciliés les grands-parents d’Émile, sera jugée au tribunal correctionnel de Marseille. Et pour cuase, elle a porté des accusations contre le grand-père du petit garçon. Sous anonymat, elle écrivait en mars dernier sur Facebook détenir les preuves que le grand-père était responsable de la disparition de l’enfant.
Une plainte en diffamation avait alors été déposée et l’enquête menée avait permis de remonter jusqu’à l’internaute grâce à son adresse IP. Cette dernière, toujours présumée innocente, n’était en réalité pas du tout secrétaire de mairie de La Bouilladisse. Le procès en diffamation va se tenir le 11 juillet 2024, soit presque un an jour pour jour après la disparition d’Emile dans le village du Haut-Vernet.
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L’enquête sur la disparition d’Émile est toujours en cours
Ce vendredi 28 juin, le maire du Vernet François Balique a indiqué à l’Agence Radio France avoir signé l’acte de décès du Petit Émile, disparu le 8 juillet 2023 au Haut-Vernet dans les Alpes-de-Provence, confirmant une information du journal régional La Provence. La signature de cet acte de décès est « un simple acte administratif », a indiqué le maire, en précisant que cette étape n’a rien à avoir avec l’enquête qui se poursuit.
Cet acte de décès a été signé en présence d’un gendarme, trois mois après la découverte le 30 mars dernier des ossements du Petit Émile (qui n’a toujours pas été inhumé). Son crâne avait été retrouvé par une promeneuse dans une forêt non loin du hameau. Quelques jours plus tard, des vêtements et d’autres ossements avaient également été découverts.
De nouvelles expertises vont être réalisées
Cependant, l’enquête est loin d’être close. BFM a révélé que de nouvelles analyses ADN allaient être menées par un laboratoire privé basé à Bordeaux. Celles-ci sont réalisée en complément des travaux déjà menés par l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN). Cette fois, le laboratoire d’hématologie médico-légale, dirigé par le professeur Christian Doutremepuich, a été spécialement mandaté pour cette tâche.
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Le professeur Doutremepuich, surnommé « le Pape de l’ADN », est reconnu pour ses techniques innovantes. Il aurait la capacité à résoudre des affaires complexes grâce à des analyses ADN poussées. Une source judiciaire a déclaré qu’il avait élucidé un meurtre commis dans les années 1980 et ce en 2020. Il a pu le faire grâce à un ADN trouvé sur un Banc public. Si les enquêteurs ont ignoré ses méthodes, elles pourraient apporter un éclairage sur cette affaire qui reste non élucidée à ce jour.