Loin de ses débuts d’humoriste sur le plateau de l’émission de Laurent Ruquier, On n’demande qu’à en rire, Artus s’est imposé comme un réalisateur à succès. Pour preuve, son premier long-métrage Un p’tit truc en plus a déjà fait plus de 8,5 millions d’entrées en salles. Lors du Festival de Cannes, il avait reçu l’aide d’une grande marque de luxe pour habiller l’équipe de son film après de multiples déconvenues.
En parallèle de ce succès incontestable, Artus a également opéré un virage à 360 degrés dans son style de vie. En effet, il s’est délesté de plus de 35 kilos. L’occasion pour lui de se confier sur les personnes en surpoids. Ce changement, il le doit notamment à l’arrêt total de l’alcool et du tabac. Une annonce qui avait déclenché les propos choc de Léa Salamé. Depuis, le comédien n’hésite pas à faire entendre sa voix au sujet du handicap.
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Succès fou pour Artus et son film sur le handicap
Du haut de ses 36 ans, Artus est un homme nouveau. Après une perte de poids fulgurante et impressionnante, l’humoriste français a rencontré le succès avec son premier long-métrage Un p’tit truc en plus. Sorti en mai dernier, le film a réalisé le meilleur démarrage de l’histoire du cinéma français depuis Bienvenue chez les Ch’tis. Deux mois après sa sortie, il comptabilise déjà plus de 8,5 millions d’entrées. Des chiffres qui font frémir quand on sait que la fréquentation des salles diminue drastiquement.
Face à ce succès impressionnant, Artus en profite pour faire entendre sa voix au sujet du handicap. Car oui, le film met en scène une colonie de vacances pour jeunes adultes en situation de handicap. Aussi touchant que drôle, Un p’tit truc en plus a tiré les larmes à de nombreux spectateurs. Alors qu’il a eu beaucoup de mal à faire habiller ses acteurs handicapés pour le Festival de Cannes, Artus n’avait pas hésité à hausser le ton publiquement dans les médias afin de trouver une solution.
Il défend sa propre vision du handicap
Dorénavant, il souhaite s’engager plus encore pour cette cause qui lui tient à cœur. Interrogé par nos confrères du Parisien ce jeudi 4 juillet, il confie n’avoir jamais imaginé un pareil succès. Surtout que le projet avait mal débuté pour cause de manque de financements. Aujourd’hui, il espère avant tout que son film « va permettre de changer un peu les mentalités ». Selon lui, le financement n’aurait pas été un problème avec des acteurs valides. Il insiste sur le fait qu’il faut célébrer la diversité.
Mais Artus ne s’est pas arrêté là et a tenu à défendre sa vision profonde du handicap. Selon ses dires, la légèreté, la « folie de cet univers » et le « naturel de jeu des comédiens » font un bien fou au moral.
Moi je pense qu’il faut le dédramatiser pour le rendre accessible, contrairement au Téléthon qui sacralise le handicap. Mais personne n’a la science infuse.
Somme toute, il revient sur le choix de ce titre Un p’tit truc en plus, qui n’a rien d’anodin. Il fait référence à son spectacle : « Sur scène, je joue un personnage qui est handicapé […] je dis : ‘Je ne suis pas handicapé, maman dit que j’ai un p’tit truc en plus’, par rapport au chromosome. » Une belle leçon d’humanité.