De toute évidence, la roue tourne pour Poupette Kenza. Avec son million d’abonnés sur Instagram, la star de la Toile de 24 ans se retrouve dans de sales draps. Incarcérée pour une sombre affaire d’extorsion de fonds en bande organisée, la mère de famille risque très gros. Pire encore, elle pourrait donner naissance à son troisième enfant derrière les barreaux.
De fait, la jeune femme, qui a déjà eu affaire à la justice, est actuellement enceinte. Contre toute attente, elle n’est pas la seule influenceuse en vogue à se retrouver en prison avec la menace d’une lourde peine. Entre-temps, ses victimes sont sorties du silence par le biais de leur avocat. Reste à savoir comment se déroulera l’accouchement de Poupette Kenza si elle est toujours incarcérée au moment venu.
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Poupette Kenza enceinte de son troisième enfant et incarcérée
Ce dimanche 7 juillet 2024, la vie rêvée de Poupette Kenza a basculé du côté sombre de la force. L’influenceuse star a, en effet, été arrêtée par les forces de l’ordre suite à la plainte déposée par son ancienne associée Caroline, et son mari, Walid. Ces derniers l’accusent d’avoir fait appel à un maître chanteur pour leur soutirer la somme de 350 000 euros. Pour ce faire, une vidéo de leur fils prise à la crèche ou encore des photos de sévices corporels leur auraient été montrées.
De quoi affoler ces jeunes parents qui s’en sont immédiatement remis à la justice. Dès lors, Poupette Kenza a été interpellée pour « tentative d’extorsion en bande organisée devant la crèche de leur enfant ». Il serait également question de séquestration, de cyberharcèlement et de menaces en tout genre. Mais une zone d’ombre continue de questionner. À savoir la troisième grossesse de la mère de famille. Incarcérée à Rouen, elle s’est vue refuser une remise en liberté conditionnelle ce jeudi 11 juillet. Et ce, malgré son état.
L’influenceuse peut-elle accoucher en prison ?
Si le terme de cette grossesse demeure un véritable mystère, la possibilité d’un accouchement derrière les barreaux est de plus en plus plausible. Mais que prévoit la loi à ce sujet ? Déjà maman d’une petite Seyana de 4 ans et d’un petit Khalis de 2 ans, Poupette Kenza attend une fille. D’après la Haute Autorité de Santé, des unités « nurseries » spécialement aménagées sont mises à disposition des femmes enceintes dans les établissements pénitentiaires. De même, une équipe de soignants spécialisés est présente.
Toutefois, en ce qui concerne l’accouchement, la loi prévoit que la mère soit transférée en établissement médical pour donner la vie dans un environnement sécuritaire et hygiénique. L’article D400 du Code de procédure pénale stipule que :
Les détenues sont transférées, au terme de la grossesse, à l’hôpital ou à la maternité, à moins que le médecin estime que l’accouchement puisse avoir lieu à l’infirmerie de la prison.
À noter également que la mère et son nourrisson sont ensuite réintégrés à l’établissement pénitentiaire. Et ce, pour une durée maximale de 18 mois. Au-delà, l’enfant n’est plus admis en détention.