Kat Torres : l’origine du procès
Kat Torres, de son vrai nom Katiuscia Torres
Soares, s’était forgé une image de professionnelle du
bien-être au Brésil. Sur ses réseaux, elle proposait divers
services, tels que des séances d’hypnose, de méditation, du
coaching amoureux et des conseils en gestion financière par
exemple. À 31 ans, sa carrière a pris un tournant
dramatique lorsqu’elle est accusée d’exploiter et
d’arnaquer des femmes.
L’influenceuse, désormais domiciliée aux États-Unis, aurait
élaboré un stratagème sinistre pour attirer des
femmes chez elle pour être recrutées à des postes
d’assistantes. Ce qui semblait initialement être une
chance inespérée de travailler pour une figure influente s’est
révélé être un piège. Les employées avaient des conditions de
travail extrêmement difficiles, sans rémunération,
souvent contraintes par des menaces et du
chantage.
Les conditions inhumaines et l’enquête
Les témoignages des victimes se sont succédés. Une d’entre elles
a même expliqué avoir été réduite en esclavage et
contrainte à la prostitution. Elle était soumise à des
menaces constantes de représailles. En 2022,
l’affaire a pris une tournure encore plus inquiétante lorsque
trois femmes sont portées disparues. Ces
disparitions ont eu lieu juste après leur intégration dans l’équipe
de Kat Torres. L’enquête a révélé qu’elles avaient également été
victimes de maltraitance et contraintes à la prostitution. Elles
devaient également reverser l’intégralité de leurs revenus à
l’influenceuse.
Face à l’ampleur de la situation, le FBI a ouvert une
enquête. Les autorités ont découvert une série de preuves
accablantes et ont rapidement agi pour faire cesser les agissements
de Kat Torres. La jeune femme a très rapidement été renvoyée au
Brésil. Le 28 juin dernier, elle est alors
condamnée à huit ans de prison pour esclavage et trafic
d’êtres humains. Les investigations se poursuivent, car de
nouveaux témoignages continuent d’émerger. Une affaire qui révèle
l’importance du réseau d’exploitation qui avait été mis en
place.
Pour en savoir plus sur cette affaire il vous suffit de regarder
le documentaire disponible juste ici :