Ce lundi 2 septembre 2024 s’ouvrait l’un des procès les plus attendus de l’année, voire de la décennie. Il faut dire que l’histoire n’est pas commune et fait froid dans le dos. Accusé d’avoir drogué sa femme pour la faire violer par plus de 70 hommes pendant 10 ans, Dominique Pelicot doit aujourd’hui répondre de ses actes devant la justice. Mais l’ignominie ne s’arrête pas là…
Pour cause, le patriarche a également eu des comportements déplacés avec sa fille et ses deux belles-filles. De quoi bouleverser les internautes. De son côté, Nabilla a ouvert une cagnotte de soutien à Gisèle Pelicot. Toutefois, cette dernière l’a refusée pour des raisons évidentes. Et alors que cette nouvelle semaine à la Cour criminelle d’Avignon devait être consacrée au témoignage de l’accusé, sa présence n’est pas à l’ordre du jour.
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Dominique Pelicot absent de son procès
Dominique Pelicot est « sans doute un des plus grands criminels sexuels des vingt dernières années ». C’est ce qu’estime la fille qu’il a eue avec Gisèle Pelicot. À 45 ans, Caroline Darian désigne le désormais comme son « géniteur ». Ni plus, ni moins. Elle a d’ailleurs publié un livre intitulé, Et j’ai cessé de t’appeler papa. En novembre 2020, elle découvre l’impensable. Sa mère a été violée par plus de 70 hommes entre 2011 et 2020. Sous le choc, elle découvre ensuite que des photos d’elle nue figurent dans le téléphone de ce dernier.
Cette multitude de viols par soumission chimique ont été filmés. Pas moins de 4 000 photos et vidéos ont été relevées dans les affaires de Dominique Pelicot. S’il risque 20 ans de réclusion criminelle, le sort des 50 hommes identifiés est également entre les mains de la justice. Cette deuxième semaine de procès a débuté par l’expertise psychologique de l’accusé. D’après les premières conclusions, il aurait tout filmé pour « se protéger » d’un risque de dénonciation de la part des hommes qu’il avait contactés pour violer sa femme.
Son avocate prend la parole
En outre, un expert psychiatrique a pris la parole au sujet de l’état de la victime, Gisèle Pelicot, au moment des faits. Selon lui, “c’est une femme dans le coma, ce n’est pas une femme endormie”. De quoi faire taire les plus sceptiques qui ne croient pas au fait qu’elle n’ait aucun souvenir. En parallèle, les experts dressent un portrait peu élogieux de l’accusé. « Manipulateur », doté d’une personnalité « perverse », tombé dans une « dynamique d’addiction sexuelle » et utilisant sa femme comme « appât ». C’est ainsi qu’il est décrit.
Contre toute attente, alors que cette nouvelle semaine de procès est centrée sur lui, Dominique Pelicot a fait une demande assez particulière par le biais de son avocate. Ainsi, ce lundi 9 septembre, Me Béatrice Zavarro a expliqué que son client n’avait “pas reçu son traitement médical adéquat depuis 47 heures en détention”. Par conséquent, elle demande au jury qu’il soit dispensé d’être présent. Et ce, afin de se faire soigner. Un coup de poker pour ce grand-père « très attentionné » et « tant aimé », qui souffre d’une « déviance sexuelle ou paraphilie de type voyeurisme ».
Procès de la soumission chimique : malade, Dominique Pelicot ne témoignera pas ce mardi
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