Seine-Saint-Denis : une mère poignardée à mort par sa fille

 

Meurtre en Seine-Saint-Denis

 

 

On vous partageait une sombre histoire qui a lieu au Royaume-Uni où une adolescente se pendait dans les couloirs de son université après s’être disputée avec son chéri… Mais, maintenant, c’est une histoire de famille qui fait les gros titres.

 

Alors qu’à Grenoble un jeune homme se fait poignarder en protégeant ses amis, en Seine-Saint-Denis, le pire a lieu au domicile familial !

 

Le terrible drame prend place dans la nuit du samedi 4 août dans un appartement situé au 17e étage d’un immeuble à Drancy, rue des Bois de Groslay, dans le quartier du Village parisien. C’est une jeune femme de 30 ans qui a poignardé « à une dizaine de reprises » sa mère, Asma, 63 ans…

 

Ainsi, une voisine témoigne de la dispute qu’elle entend sur son palier venant de l’appartement d’Asma aux alentours de minuit… Elle explique : « C’est mon amie, on se connaît depuis trente ans. Je suis allée frapper à la porte en disant. Tata, comme je la surnommais souvent, tout va bien ? »

 

C’est sa fille de 30 ans qui va alors répondre : « Elle m’a dit de ne pas s’inquiéter… »

 
Mais, elle reviendra plus tard avec sa mère, préoccupée par la situation qui lui semble étrange. Elle raconte : « À ce moment-là, la fille d’Asma est sortie, avec le couteau en main. Elle avait beaucoup de sang sur elle, les yeux globuleux, comme dans un état second. Derrière, j’entendais les gémissements de mon amie… »
 
Rentrant mettre ses enfants à l’abris, elle revient dans la foulée vers la police. Cette dernière n’aura aucun mal à interpeller la jeune femme. Elle sera ensuite placée en garde à vue dans les locaux de la sous-direction de la Police judiciaire de Seine-Saint-Denis.
 

Les motifs du meurtre

 

Pour l’instant, il n’y a qu’une seule certitude : l’auteure présumée des coups de couteau « n’a pas d’antécédents judiciaires et ne souffrirait pas de pathologies psychiatriques. »
 
On apprend aussi avec effroi que la victime s’était déjà confiée à sa voisine de palier sur la relation conflictuelle qu’elle pouvait entretenir avec sa fille… Son amie explique : « Je savais qu’il y avait des tensions. Notamment sur le fait que sa fille n’avait pas d’emploi. Mon amie elle-même ne travaillait plus depuis deux ans. »
 
On espère que l’autopsie et l’audition permettront d’en savoir davantage sur les circonstances et les raisons de l’homicide.
 
Toutes nos pensées vont à la famille et aux proches de la victime…