D’après Le Monde, le président de la République n’a pas du tout apprécié la trahison d’un de ses anciens ministres, Aurélien Rousseau. Ce dernier, qui avait été ministre de la Santé et de la Prévention, a présenté sa démission après le vote de la loi immigration. Un acte qui a visiblement provoqué la colère du chef de l’État. En réaction à cette démission, Macron aurait lancé une phrase cinglante, marquant son indignation : il aurait dit à Rousseau que sa démission, il pouvait
« se la mettre au c.. ».
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Cette déclaration, révélée par le quotidien, illustre bien la tension qui règne au sein du gouvernement et les relations parfois tumultueuses entre le président et ses collaborateurs. Parallèlement à cette situation, une autre révolution se prépare dans les coulisses de Sciences Po, l’institution parisienne emblématique. En effet, Sciences Po s’apprête à désigner un nouveau directeur:
« un processus qui se déroule dans le plus grand secret ».
Une Gueulante inattendue
Le Monde rapporte que cette désignation est orchestrée par un « club de douze », utilisant une plate-forme ultra-sécurisée, habituellement réservée aux fusions-acquisitions. Ce mode de fonctionnement témoigne de l’importance et de la sensibilité des enjeux liés à cette nomination. Les candidats ne manquent pas à l’appel : ils étaient 23 en juin dernier, mais après une présélection, ils ne sont plus que sept.
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Le nom du futur directeur sera soumis à l’Élysée dans le courant du mois de septembre, et c’est Emmanuel Macron qui aura le dernier mot, en désignant le nouvel élu par décret. Ce dernier rejoindra la direction de Sciences Po peu avant le 7 octobre, marquant ainsi un tournant pour l’institution. Aurélien Rousseau, qui avait préparé sa candidature pour le poste de directeur de Sciences Po, se trouve dans une position délicate.
Une Trahison Mal Digérée
En effet, son image a été ternie dans les couloirs de l’Élysée depuis le vote de la loi immigration, qui a eu lieu le 20 décembre 2023. Sa démission, perçue comme un acte de défiance, a créé une fracture entre lui et le président.Malgré cette situation tendue, l’ex ministre a réussi à se faire élire député lors des élections législatives anticipées, prouvant ainsi qu’il reste une figure politique active et influente.
Cependant, la rancœur de Macron à son égard pourrait avoir des répercussions sur ses ambitions futures, notamment en ce qui concerne son projet de diriger Sciences Po. La tension palpable entre Emmanuel Macron et Aurélien Rousseau illustre les défis auxquels le président fait face dans la gestion de son gouvernement. Alors que des changements se profilent à Sciences Po, la dynamique entre les anciens ministres et le chef de l’État pourrait bien influencer le paysage politique français dans les mois à venir.