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Procès de Mazan : « il faut montrer mon… », face à l’insistance de la défense, Gisèle Pélicot s’emporte

par Faustine Jehanne

Procès de Mazan : "il faut montrer mon…", face à l'insistance de la défense, Gisèle Pélicot s’emporte
Crédit photo : @Instagram / Gisèle Pélicot

Face à l’insistance de la défense, Gisèle Pélicot sort de ses gonds au cours du procès de Mazan. Tous les détails.

Cela fait trois semaines que le procès de Mazan s’est ouvert, déballant au grand jour ses secrets les plus sordides. De ce fait, si Dominique Pélicot comparaît aujourd’hui pour répondre des actes de viol par soumission chimique sur sa femme qu’il a « offerte » à d’autres hommes par la suite, là ne serait pas ses seuls crimes. En effet, le septuagénaire a également eu des comportements déplacés avec sa fille et ses belles filles.

Par ailleurs, Gisèle Pélicot n’est pas la seule victime de ses perversions sexuelles. Lors du procès de Mazan, la femme d’un des accusés a témoigné des propres abus qu’elle a subis. Mais la Justice n’aurait sûrement jamais été faite si Dominique Pélicot n’avait pas été interpellé en 2020, alors qu’il filmait sous les jupes des clientes d’un supermarché. À ce propos, la femme à l’origine de son arrestation a récemment témoigné.

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Les propos de la défense ne passent pas

Depuis le 2 septembre 2024, donc, le procès de Mazan, dit des viols de Mazan, met en lumière les atrocités commises par Dominique Pélicot, ainsi que par les 51 co-accusés du dossier. Bien sûr, chacun attend de voir comment ces hommes accusés du pire vont bien pouvoir se défendre devant la Cour. Et bien pour commencer, un des avocats de la défense a affirmé haut et fort qu’il y a « viol et viol », minimisant ainsi les actes endurés par Gisèle Pélicot.

Puis, un des accusés a voulu se dédouaner, remettant toute la faute sur Dominique Pélicot. Mais son témoignage n’a pas vraiment convaincu. Qui plus est, le principal mis en cause, Dominique Pélicot, a assuré qu’il n’avait manipulé personne. Ainsi, il explique qu’ « ils ne peuvent pas dire le contraire, tous savaient ». Et sans aucune gêne, le retraité balance : « « Je suis un violeur, comme ceux qui sont dans cette salle ».

Gisèle Pélicot s’emporte au procès de Mazan

Aussi, une des avocates de la défense a présenté des photos montrant des relations à trois, insinuant que l’ex-épouse de Dominique Pelicot paraissait bien réveillée dessus. Selon elle, cela prouvait qu’elle avait participé à ces ébats de son plein gré. Seulement, il ne s’agit en réalité pas de la septuagénaire sur ces photos ! « Ce n’est pas moi là, j’ai un grain de beauté sur le ventre, il faut que je montre mon anatomie à la cour ? » s’est indignée Gisèle Pélicot. Alors, face à tant de propos abjects de la part de la défense, elle n’en peut plus et s’emporte.

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Pour Gisèle Pélicot, il n’est pas question de laisser croire que tous ces hommes venus abuser d’elle dans sa propre chambre, alors qu’elle était inconsciente, ne savaient pas ce qu’ils faisaient. Son état second était tellement flagrant que cette affirmation est aberrante. « Vous voulez quoi ? Que je fasse citer à la barre les neurologues qui m’ont examinée ? Il faut montrer mon scanner, aussi ? » a-t-elle lancé, à bout de nerfs. Aussi, elle a tenu à rappeler à quel point ceux qui avaient commis de telles horreurs étaient dérangés. « Ils voient une femme inconsciente dans un lit, à quel moment ils ne se disent pas qu’il y a quelque chose qui cloche ? », n’en revient-elle pas.

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