Guadeloupe : les corps de deux enfants sans vie découverts, ce que l’on sait

Une scène qui relate de l’horreur. Dans la nuit du 4 au 5 novembre dernier, deux enfants ont été retrouvés décapités à leur domicile à Sainte-Rose, en Guadeloupe. Les corps de ces derniers, âgés d’un et quatre ans, ont été découverts « dans la salle de bain » par leur père, comme le précise Caroline Calbo, procureure de la République de Pointe-à-Pitre, lors d’une conférence de presse.

Par ailleurs, « une arme blanche a été retrouvée sur les lieux et sera analysée. Le domicile était en très grand désordre à l’intérieur du logement », a ajouté cette dernière, d’après la radio RCI (Radio Caraïbes International). C’est le père qui travaillait de nuit qui, « en état de choc », a donné l’alerte. Par la suite, il a été pris en charge par les secours et a également été entendu par les autorités dans le cadre de l’enquête.

La mère des deux enfants décapités en Guadeloupe est interpellée rapidement

Selon le compte rendu de la conférence de presse par Guadeloupe la 1ʳᵉ, la mère des deux enfants, déambulant nue dans les rues de la commune, a été interpellée peu de temps après. « Une seconde équipe a été dépêchée et l’interpellation a eu lieu 3 h 45. Compte tenu de l’état de délire de la personne, il a été fait usage du pistolet à impulsions électriques », a précisé le général Christophe Perret d’après RCI.

Après son interpellation, la mère des enfants a été placée, dans un premier temps, en garde à vue puis libérée pour incompatibilité et hospitalisée en psychiatrie sous contrainte. Par ailleurs, une cellule psychologique a été ouverte dans l’école où l’enfant de quatre ans était scolarisé, a appris l’AFP auprès du rectorat. « Le préfet a également activé une cellule médico-psychologique à disposition de tous », selon les mots de la procureure de la République de Pointe-à-Pitre.

Une enquête ouverte

Au vu des circonstances dramatiques, une enquête pour « meurtre par ascendant sur mineurs de moins de 15 ans » a été ouverte et confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Pointe-à-Pitre. Quant aux autopsies des deux corps, elles vont être conduites mercredi 6 novembre et jeudi 7 novembre, toujours d’après les informations de la procureure de la République.

En ce qui concerne la famille, Caroline Calbo précise qu’elle « était inconnue de la justice, que ce soit au pénal, comme en assistance éducative », comme le retranscrit Radio Caraïbes International. Pour l’heure, l’enquête suit son cours pour tenter de mettre en lumière les circonstances de cette tragédie. Que ces deux enfants reposent en paix et toutes nos pensées vont à leurs proches.

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— Charente Libre (@charentelibre) November 6, 2024