Présidente du conseil régional de l’Île-de-France, Valérie Pécresse fait aujourd’hui partie intégrante du paysage politique français. À 57 ans, elle affiche davantage des idées politiques de droite. En 2022, elle s’était mis les français à dos en leur demandant de l’argent via une cagnotte. Contre toute attente, celle-ci avait relativement bien fonctionné.
Aujourd’hui, Valérie Pécresse tend à rajeunir son image et s’affiche ainsi sur les réseaux sociaux. Sur TikTok, son déhanché avec une star a d’ailleurs beaucoup fait parler. Mais celle qui s’est mis Aya Nakamura à dos profite également de son statut pour sensibiliser sur des sujets graves. À commencer par les semaines de bizutage en études supérieures, dont elle a elle-même été victime.
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Valérie Pécresse victime d’un bizutage humiliant
En octobre 2019, Valérie Pécresse avait pris la parole au micro d’Europe 1. Et ce, pour sensibiliser sur un sujet qui lui tenait extrêmement à cœur. À savoir, le bizutage dans les universités et les grandes écoles. « Il faut interdire les bizutages durs, sexistes, violents« , avait-elle affirmé avec la plus grande fermeté. « Dans mon internat, on avait un bizutage institutionnalisé sur une semaine. C’était très long et très dur », s’est ensuite rappelée la présidente de la région Île-de-France.
Pour elle, ces souvenirs ne sont pas les plus heureux de sa vie. Preuve en est, elle en porte encore les séquelles plus de 30 ans après. « Physiquement, c’était très éprouvant parce qu’on nous faisait dormir sous nos lits, puis on nous réveillait à 5 heures du matin pour aller crapahuter dans la boue, un peu comme un service militaire trash« , a expliqué Valérie Pécresse. Force est de constater que ces rituels tournent généralement très mal, allant jusqu’à du harcèlement et de l’humiliation en public.
Elle sensibilise sur le sujet et se confie davantage
Afin de sensibiliser davantage, Valérie Pécresse après l’exemple choquant de son cas personnel. « J’avais par exemple été choisie pour […] sucer la pine du zèle, […] c’était être à genoux sur une estrade les yeux bandés, et on vous mettait quelque chose dans la bouche, et on ne savait pas ce qu’on avait dans la bouche. Bon, c’était une saucisse, mais c’était très humiliant », s’est-elle péniblement souvenue. Un moment marquant qui la pousse à lutter contre ce fléau aujourd’hui.
« On sait très bien ce qui est humiliant, comme on sait très bien ce qui est drôle. Et ce sont les étudiants qui doivent faire les gendarmes, sinon ça ne marche pas », a-t-elle finalement conclu dans l’espoir que les choses changent, vite et bien. Rappelons que le bizutage est un délit pouvant être puni de 6 mois d’emprisonnement et de 7 500 € d’amende. Voilà qui devrait en refroidir certains, même si le problème est bien plus profond que cela malheureusement.