Léon Marchand expatrié aux États-Unis : il ne semble pas être en totale adéquation avec ce mode de vie 

Après des JO impressionnants lors desquels il a remporté pas moins de 5 médailles, dont 4 en or, Léon Marchand a paradé torse-nu, convaincu pas Florent Manaudou. Lors de la coupe du monde à Shanghai en octobre, il a battu de nombreux records et enchaîné les podiums. De toute évidence, le nageur toulousain de 22 ans est inarrêtable.

Et s’ił a l’habitude de toucher l’or, il en vaut également. De fait, les marques lui font confiance et l’imaginent comme égérie. Ainsi, il génère des sommes colossales grâce à ses contrats publicitaires. Pourtant, Léon Marchand fait avant tout preuve de discrétion. Mal à l’aise sur le plateau de Quotidien, le champion se consacre à 100 % à son sport. Et c’est aux États-Unis qu’il s’entraîne quotidiennement.

Léon Marchand expatrié aux États-Unis pour s’entraîner

Véritable star des bassins à seulement 22 ans, Léon Marchand ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Mais pour continuer de battre tous les records et décrocher toutes les médailles d’or, il s’entraîne comme un forcené. Toutefois, ce n’est pas en France, mais bien aux États-Unis qu’il a choisi de s’exiler pour s’adonner à son sport. Ce choix résulte avant tout de son coach Bob Bowman, qu’il a suivi au Texas, après l’université d’Arizona. Mais le pays de l’oncle Sam n’est pas des plus évidents sur le plan alimentaire pour les sportifs.

« Je ne contrôle pas trop mon poids parce que par le passé, je n’ai jamais pris trop de poids. Et comme je brûle beaucoup de calories, en fait je mange ce que je veux« , a confié Léon Marchand au sujet de son régime alimentaire. Mais il convient du fait que les fast-food sont un véritable fléau. « C’est compliqué en tant que sportif. C’est même terrifiant parce que nous, c’est notre carburant« , a-t-il admis. Impossible donc pour lui de faire comme la majorité de la population américaine, au risque de miner complètement ses entraînements.

Le champion olympique subit l’alimentation américaine

« Donc si tu commences à manger des frites et un McDo avant d’aller t’entraîner, tu n’auras pas les mêmes performances que si tu manges des pâtes et du poulet. Et en fait, aux États-Unis, c’est difficile de trouver des ingrédients sains. Tout est sucré, tout est plus gras, tout est frit », a affirmé Léon Marchand. « Je me rappelle que la première année, j’étais à la cantine avec les étudiants normaux, c’était hyper dur. Je n’avais pas de cuisine, rien. En fait, t’as pas trop le choix donc tu manges tes frites et ton sandwich« , a-t-il poursuivi.

« Mais c’est dur pour les sportifs de haut niveau », a finalement avoué le champion olympique avant d’en dire plus sur la façon dont il mange lors d’une journée classique. « Je fais 5 repas. C’est chiant parce que t’as pas faim, mais tu dois manger. […] En université, on te force à manger. Moi, j’ai entraînement le matin à 6h, et à 5h t’as pas envie de manger, mais je suis obligé de manger. […] C’est cinq fois par jour, c’est pas facile. » Des confidences choc.