Le 21 octobre dernier, le petit Santiago disparaissait de la maternité d’Aulnay-sous-Bois. Placé sous couveuse, le nourrisson était un grand prématuré, né avec 8 semaines d’avance. Si de nombreux critères justifient le déclenchement d’une alerte enlèvement, celle-ci n’a pas tardé à venir, tant la situation pouvait être gravissime pour la vie du nouveau-né.
Dès lors, les autorités ont compris que les parents de Santiago étaient à l’origine de cet enlèvement. Un acte désespéré né d’une peur de perdre la garde de leur enfant. Suspectés de s’être rendus en Belgique pour échapper à la police, ils ont finalement été retrouvés à Amsterdam aux Pays-Bas. Dans la foulée, le couple a été incarcéré. Mais du côté de la jeune maman, il y a déjà du changement.
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Le petit Santiago enlevé par ses parents
Un mois après l’enlèvement de son fils Santiago, sa maman est repassé devant un juge pour connaître sa sentence. Jusque-là placée en détention puis extradée vers la France, elle est désormais libre depuis ce mardi 19 novembre 2024. Rappelons que le 21 octobre, la jeune femme avait enlevé son fils. Dont elle venait tout juste d’accoucher le 4 octobre. Le nourrisson se trouvait dans le service des grands prématurés de la maternité d’Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis.
Malgré la nécessité de soins en couveuse pour le maintenir en vie, ses parents s’étaient volatilisés avec lui. Finalement retrouvés par les autorités à Amsterdam aux Pays-Bas le 25 octobre, les parents de Santiago ont de suite été placés en détention provisoire sur place. Mais si le papa, Kévin, y reste incarcéré, la jeune maman a été remise en liberté. Elle reste toutefois sous contrôle judiciaire. C’est ce qu’a confirmé la chambre de l’instruction, allant à l’encontre des pré-requis du parquet de Bobigny, qui demandait son placement en détention provisoire.
La mère remise en liberté sous contrôle judiciaire
Toutefois, cette remise en liberté sous contrôle judiciaire implique de nombreuses conditions auxquelles la maman de Santiago doit se soumettre. À commencer par l’obligation de pointer toutes les semaines. De même qu’elle ne peut s’absenter de son domicile uniquement pour se rendre à son travail. Somme toute, elle a l’interdiction de quitter le territoire français. À ce titre, ses papiers d’identité lui ont été confisqués par le tribunal.
À l’heure actuelle, les raisons évoquées par les parents pour justifier l’enlèvement de leur fils Santiago sont relatives à leur consommation de cannabis. Ceux-ci avaient peur que le nourrisson soit placé en raison de l’addiction de la mère. De fait, cela avait inquiété le personnel médical de la maternité. D’après les informations du Parisien, cette dernière est également soumise à une obligation de soins avec hospitalisation dans un établissement psychiatrique.