Plusieurs mois après l’accident domestique qui aurait pu lui coûter la vie, Kendji Girac est de retour sur le devant de la scène. À 28 ans, l’artiste est revenu sur ce drame avec émotion. Pour rappel, il s’était malencontreusement tiré dessus avec une arme lors d’une dispute supposée avec sa compagne depuis sa caravane située sur le camp de gitans de Biscarrosse dans les Landes.
Abordé à chaque fois qu’il dépose sa fille à l’école, Kendji Girac n’a jamais tourné le dos à la communauté dans laquelle il a grandi. À savoir celle des gitans. Si sa compagne n’en faisait pas partie, elle l’a intégré par amour. Après ses confidences sur ses difficultés à apprendre le français, le chanteur s’est donc confié sur son enfance dans la communauté et ce que cela impliquait au quotidien.
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L’enfance de Kendji Girac dans la communauté gitane
Ce dimanche 24 novembre 2024, Kendji Girac était l’invité de Frédéric Lopez dans Un dimanche à la campagne sur France 2. Aux côtés de l’écrivaine à succès Virginie Grimaldi et du comédien Dany Boon, le chanteur de 28 ans s’est confié comme rarement. Il est notamment revenu sur ses déboires des derniers mois. Notamment après le coup de feu qui aurait pu lui coûter la vie. Mais il s’est davantage épanché sur son enfance au sein de la communauté gitane.
« À la maison, avec la famille, avec les cousins, le gitan est très fier d’être gitan », a confié celui qui a rencontré la notoriété à 17 ans grâce à The Voice. « Quand on était sur le voyage, là où je restais le plus longtemps possible, j’étais avec les cousins, les amis, donc j’ai grandi entouré de centaines de personnes tous les jours, toute ma vie. C’est ça la fierté d’être gitan, c’est de vivre en communauté, en peuple, et de s’aider tous mutuellement », s’est souvenu Kendji Girac.
Le chanteur se confie sur sa fierté d’être gitan
Mais son statut de gitan a parfois donné lieu à de la discrimination. Kendji Girac n’a pas oublié ces instants parfois difficiles à comprendre pour un enfant. « À l’époque, j’avais vécu quelques moments où il y avait des vigiles qui nous suivaient quand on allait faire les courses », a-t-il révélé. « Moi, je viens d’une famille de gitans où j’ai des parents très gentils. Ils ne m’ont jamais appris à voler ou quoi que ce soit parce que grâce à Dieu, on n’en a pas eu besoin », a-t-il ensuite précisé.
« J’avais compris que les gens avaient une petite crainte de nous quand même. Une fois, on était sur une petite aire d’accueil. À côté, il y avait des maisons. Je m’étais fait un copain qui avait une voiture téléguidée. Je me souviens avoir entendu sa mère l’appeler : ‘Ne traîne pas trop avec ces gens-là, ils sont dangereux, ils peuvent te faire du mal' », s’est rappelé Kendji Girac. Malgré l’incompréhension à son jeune âge, il a finalement accepté qu’on lui attribue parfois une image fausse.