Décidément, les disparitions se suivent chez les célébrités. Après le tragique décès de Liam Payne, celui de Matthew Perry, ainsi que de Michel Blanc, c’est au tour d’un autre immense acteur du cinéma français de tirer sa révérence. À 75 ans, Niels Arestrup s’est éteint ce dimanche 1er décembre des suites d’une longue maladie.
L’acteur, aussi réalisateur et scénariste, était connu pour ses rôles dans Un prophète, Quai d’Orsay, ou encore De battre mon cœur s’est arrêté. Pour ceux-là, Niels Arestrup avait d’ailleurs obtenu le César du meilleur acteur dans un second rôle. Aujourd’hui, il laisse derrière lui une femme et des enfants endeuillés. Lui qui n’avait pourtant pas l’intention de devenir père un jour.
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L’acteur Niels Arestrup nous a quittés à l’âge de 75 ans
« J’ai la douleur extrême de faire part du décès de mon époux, l’immense acteur Niels Arestrup, au terme d’un combat courageux contre la maladie. Il s’est éteint entouré de l’amour des siens », a déclaré Isabelle Le Nouvel ce dimanche 1er décembre dans un communiqué pour annoncer la disparition de son époux. Âgé de 75 ans, l’acteur a pu compter sur la présence ses proches avant de rendre son dernier souffle. Pourtant, quelques années plus tôt, il n’aurait pas imaginé trouver l’amour, ni la paternité.
De fait, 12 ans plus tôt, Niels Arestrup est devenu papa pour la première fois de jumeau, un garçon et une fille. La même année, il épousait Isabelle Le Nouvel, une dramaturge et écrivaine française de 25 ans sa cadette. Devenu père sur le tard à 62 ans à ses côtés, l’acteur n’avait pas imaginé pareil destin. En 2021, il avait même confié à Libération qu’il n’avait jamais souhaité avoir d’enfants. Mais c’était avant de croiser la route de sa belle.
Il ne voulait pas d’enfants avant de rencontrer sa compagne
« Je ne voulais pas d’enfants, j’étais toujours barré ailleurs, en tournée, en tournage. Au début, ces êtres, très organiques avec la mère, m’impressionnaient, me paralysaient. Et puis, l’amour est venu tout seul… », avait alors confié Niels Arestrup dans les colonnes de Libération. « Ce n’est jamais un moment de grâce. C’est un peu comme lorsque des parents prennent leur enfant en photo. Ils le plantent devant un géranium et lui demandent de sourire. Et il a envie de tout, sauf de ça », avait-il poursuivi.
Très critique sur la paternité et ce nouveau rôle, Niels Arestrup s’était davantage attardé sur sa progéniture. Il avait notamment expliqué que ses jumeaux étaient scolarisés « dans une école religieuse ». Sans toutefois être baptisés. « Je me dis qu’il ne faut pas qu’ils tardent trop à se frotter aux variations, qu’ils voient autre chose que des socquettes et des jupes plissées« , avait-il finalement conclu. Dorénavant, c’est sans lui qu’ils avanceront même si son aura résonnera toujours.