Chaque année, trop de femmes perdent encore la vie sous les coups de leur compagnon. En 2024, ce sont pas moins de 133 féminicides qui ont été recensés. Parmi ces victimes, des mères de famille ou encore des sportives à l’avenir prometteur et encore tellement d’autres. Pour rappel, en 2023, ce sont 96 femmes qui ont été victimes de féminicide conjugal en France.
Malheureusement, l’année 2025 commence sur une tragique nouvelle pour cette cause cruciale de la lutte contre les violences faites aux femmes. Isabelle, 51 ans, est décédée en conséquence de la violence de son compagnon. Ce drame s’est produit à Hautmont dans le Nord dans la nuit du 31 décembre au 1ᵉʳ janvier dernier. Retour sur cette affaire dramatique qui a couté la vie à cette mère de deux enfants.
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Isabelle, 51 ans, décédée sous les coups de son compagnon à Hautmont
Il est aux alentours de trois heures du matin lorsque le compagnon d’Isabelle prévient les secours dans la nuit de la Saint-Sylvestre. Selon une source policière citée par l’AFP, ce dernier aurait alors expliqué “avoir fait une bêtise”. Une fois arrivée au domicile du couple, la police a découvert la femme inanimée et n’a pu que constater son décès. La femme d’une cinquantaine d’années serait malheureusement décédée des suites de ses blessures.
Présent dans l’appartement lors de l’intervention, le compagnon d’Isabelle a reconnu être l’auteur des faits. Son explication ? Une dispute sur fond d’adultère qui aurait mal tourné. Principal suspect, l’homme a été arrêté et placé en garde à vue au commissariat de Maubeuge. Suite à quoi, le procureur d’Avesnes-sur-Helpe, Laurent Dumaine, a annoncé l’ouverture d’une enquête à Valenciennes. Et ce, en “raison de la compétence criminelle de cette juridiction”.
Premier féminicide de l’année 2025
Au 83 de la rue Turenne, lieu du drame, les volets sont désormais fermés, et des scellés ont été posés. Dans ce quartier d’ordinaire tranquille, un voisin témoigne : « Je suis sous le choc, je ne m’attendais pas à ça, encore avant-hier, on se disait bonjour ». Le maire d’Hautmont, Stéphane Wilmotte, a également appris la nouvelle ce matin. Il assure : « C’est un drame. On pense aux proches et aux membres de la famille ».
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Une famille notamment composée des deux enfants d’Isabelle, qui devront maintenant apprendre à vivre sans leur mère. Cette femme, victime du pire, est probablement le premier féminicide de l’année 2025. En tout cas, c’est comme cela qu’Aurore Bergé, ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes, le qualifie, ce 1ᵉʳ janvier. Rendant hommage à cette femme qui n’est plus, elle a indiqué sur X qu’elle se rendrait “sur place dans les tout prochains jours”. Toutes nos pensées aux proches d’Isabelle.
Une même pensée à toutes ces femmes que nous n’oublions pas.
Elle s'appelait Isabelle. Elle avait 51 ans et était mère de deux enfants. Elle a été tuée ce matin par son conjoint.
Il s'agit du premier féminicide de 2025, déjà un de trop. La détermination du gouvernement est totale pour endiguer ce fléau. Et tous les moyens seront…
— Aurore Bergé (@auroreberge) January 1, 2025