Elle avait seulement 13 ans lorsqu’elle a été retrouvée morte le 6 août 2020. D’après les premières constatations de cette enquête pas comme les autres, Amandine aurait fait un arrêt cardiaque. En raison d’une privation évidente de nourriture. De fait, elle ne pesait plus que 28 kilos pour 155 centimètres.
Rapidement, sa mère et son beau-père ont été mis en cause. Accusés de maltraitance et d’être à l’origine de la mort de la jeune adolescente, ils ont été incarcérés. Ce 20 janvier 2025, leur procès s’est ouvert aux assises de l’Hérault. Mais Sandrine Pissara et Jean-Michel Cros clament leur innocence. De quoi faire perdre son sang-froid au magistrat.
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Amandine, 13 ans, morte de faim en août 2020
Accusés d’actes de torture et de barbarie, Sandrine Pissara et Jean-Michel Cros, la mère et le beau-père de l’adolescente, doivent aujourd’hui répondre de leurs actes devant la justice. « Il ne fait aucun doute qu’Amandine a enduré de la part de (sa mère) des violences destructrices et paroxystiques, dont le seul dessein a été […] de l’entraîner dans une agonie honteuse et humiliante« , a révélé le juge d’instruction dans le rapport d’enquête. Ce comportement serait intimement lié au papa de la jeune fille, avec qui les relations étaient très compliquées.
Malgré l’évidence, les deux accusés continuent de nier. Pourtant, le médecin légiste a retrouvé Amandine avec des dents en moins et dans un état de maigreur extrême, à savoir 28kg pour 155 centimètres. Autant dire que la version de sa maman selon laquelle elle ne souhaitait pas manger est peu convaincante pour les magistrats. « Je ne sais pas pourquoi elle ne mangeait pas. Elle n’a pas été privée de nourriture », a-t-elle tout de même déclaré à la barre.
Le procès de sa mère et son beau-père s’est ouvert
« Il n’y a pas d’explication. Elle n’a pas été privée de nourriture, on ne l’a pas fait, personne n’a fait ça. Je ne sais pas pourquoi elle ne mangeait pas », a poursuivi la mère d’Amandine, face à la Cour sonnée. De quoi faire sortir de ses gonds le juge. « Pardonnez-moi l’expression, mais elle va de toute façon crever, c’est son sort, c’est inscrit. On est au-delà du ‘dépassement’. Finalement, qu’est-ce que vous admettez ? », lui a demandé ce dernier en perdant visiblement son calme.
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« De ne pas avoir pu voir, avoir su voir, avoir su réagir », a aussitôt réagi l’accusée. « Je rentrais tard, j’étais persuadé qu’elle mangeait. J’aurais dû réagir, je ne sais pas si c’est la peur, je n’ai pas d’explication, peur de Sandrine Pissarra, de ses réactions, de ses colères », a déclaré le beau-père d’Amandine de son côté. Pour le père de la jeune fille, la situation est insoutenable. « Moi, ce que je voudrais savoir, c’est pourquoi ils ont mis en œuvre ce scénario véritablement diabolique », a déclaré son avocat, Me Luc Abratckiewicz.