L’émission Affaire conclue de France 2, aujourd’hui animée par Julia Vignali après Sophie Davant, traverse une zone de turbulences. Le concept de l’émission repose sur la présentation d’objets anciens ou insolites par des particuliers. Après une estimation par un expert, les objets sont proposés à la vente devant un panel d’acheteurs réguliers, parmi lesquels Caroline Margeridon, Harold Hessel et Diane Chatelet. Chacun apporte sa personnalité et son regard d’expert.
Mais une affaire d’escroquerie esr venue ternir l’image de l’émission. Pour cause ? La présence d’un objet volé soulève des interrogations sur les processus de vérification et pourrait inciter la production à renforcer ses contrôles. On vous résume l’affaire !
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Une trahison dévoilée en plein jour dans Affaire Conclue
Les faits remontent à octobre 2023. Stéphanie, alors auxiliaire de vie, participe à Affaire conclue avec l’intention de vendre une coupe en porcelaine de Chine. Le bien a été alors estimé à 1 200 euros. Une offre de 1 000 euros lui est alors proposée, qu’elle refuse. Mais l’histoire a pris par la suite une tournure dramatique : la coupe en question ne lui appartenait pas. L’objet appartenait en réalité à une femme âgée, atteinte de la maladie d’Alzheimer, dont Stéphanie avait la charge. La supercherie aurait pu passer inaperçue si la tutrice de la victime n’avait pas reconnu l’objet en regardant l’émission.
Immédiatement alertées, les autorités ont ouvert une enquête. Devant le tribunal, Stéphanie a affirmé : « Je n’avais pas conscience de ce que je faisais », et a pretexté que la coupe lui avait été offerte. Toutefois, la présidente du tribunal a rappelé que la candidate avait déclaré dans l’émission que l’objet appartenait à sa famille et avait signé un document certifiant cette propriété. Cependant, l’argument n’a pas convaincu la justice.
Une condamnation et des conséquences lourdes
Le 6 mars dernier, le verdict est tombé : Stéphanie a été reconnue coupable de vol et condamnée à quatre mois de prison avec sursis. La coupe en porcelaine a été restituée à sa légitime propriétaire. Au-delà de cette sanction judiciaire, l’ex-auxiliaire de vie a perdu son agrément professionnel, l’empêchant d’exercer à nouveau dans le domaine de l’aide à la personne. Cette affaire suscite de nombreuses interrogations sur la confiance accordée aux professionnels du secteur.
Me Charlotte Deloffre, avocate de la partie civile, a déclaré : « Cette affaire participe au fait que les gens font de moins en moins confiance aux personnes à qui ils confient leurs proches dépendants. ». Ce scandale vient ternir l’image d’un programme présumé authentique. Pour l’équipe d’Affaire conclue, cette déconvenue mêle tristesse et amertume. Toutefois, elle rappelle les risques encourus lorsque l’on dévoile des objets chargés d’histoire sans en connaître véritablement les origines.