Décès d’Émile : Philippe Vedovini dans le viseur des enquêteurs, ce témoignage gardé secret qui explique tout

Près de deux ans après la disparition d’Émile, les enquêteurs tentent toujours de découvrir ce qui s’est réellement passé le 8 juillet 2023 dans le village du Haut-Vernet. Mais ces dernières semaines, l’affaire a connu des avancées majeures, qui ont ainsi conduit les policiers à privilégier la thèse familiale. Dans ce contexte, les grands-parents du petit garçon et deux de leurs enfants, ont été placés en garde-à-vue pour homicide volontaire et recel de cadavre.

En effet, tôt dans la matinée du 25 mars, les enquêteurs ont fait irruption chez les Vedovini à La Bouilladisse, près de Marseille. À la clé : perquisitions minutieuses, saisies de deux véhicules — une Hyundai bleue et une remorque pour chevaux — et surtout, le placement en garde-à-vue des quatre concernés. « J’espère qu’on ne s’intéressera pas trop à moi et qu’on ira chercher ailleurs », aurait alors déclaré le grand-père d’Émile durant son audition.

Décès du petit Émile : Les Vedovini relâchés après 48 heures de garde-à-vue

Après 24 premières heures de garde-à-vue, les auditions des Vedovini ont de nouveau été prolongées par les enquêteurs. Mais au bout du compte, les autorités ont dû trancher à la fin du temps imparti : remise en liberté des suspects ou déferrement devant un juge, au plus tard ce jeudi 27 mars à 6 h 05. Ainsi, après 48 heures sous pression, les quatre gardés à vue sont ressortis libres sans qu’aucune charge ne soit retenue à leur encontre.

Rapidement, les avocats des grands-parents d’Émile se sont exprimés, notamment Me Isabelle Colombani, représentant Philippe Vedovini. Auprès du Parisien, elle a ainsi déclaré n’avoir « jamais été trop inquiète » concernant cette garde à vue. En effet, elle a estimé que son client pouvait « s’expliquer sur tous les points ». Mais alors, qu’est-ce qui a tant pu motiver l’intérêt des enquêteurs vers cette branche de la famille, en particulier vers Philippe Vedovini ?

Ce témoignage gardé secret jusqu’ici

D’après nos confrères du Parisien, c’est en partie en raison d’un témoignage clé gardé secret jusqu’ici que l’enquête a pris cette tournure. Il provient d’un voisin du Haut-Vernet, qui aurait aperçu Émile descendre seul la rue en direction du bas du hameau… avant d’apercevoir, quelques instants plus tard, son grand-père partir à sa recherche. « Que s’est-il passé ensuite ? Des zones d’ombre demeurent encore sur ce scénario criminel », se questionnent nos confrères.

Par ailleurs, d’autres détails troublants refont surface : en effet, les gendarmes auraient aussi découvert que Philippe Vedovini souffrait de « dépression » depuis plusieurs années. « Si l’homme sait se montrer affable en public, ce catholique pratiquant serait traversé par des épisodes dépressifs, peut-être liés à une blessure ancienne et intime. Par conjectures, les enquêteurs se demandent donc si le grand-père n’aurait pas commis un acte de violence sur Émile qui l’aurait dépassé, acte qui aurait entraîné la mort de l’enfant sans intention de la donner », explique Le Parisien. À suivre.

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