Après Claude Dartois, c’est Julie Zenatti qui a tiré sa révérence lors du quart de finale de la saison 14 de DALS, diffusé sur TF1 le vendredi 11 avril 2025. En ballottage face à Mayane et Christophe Licata, la chanteuse de 44 ans atteinte d’une maladie auto-immune n’a pas su convaincre le public malgré un parcours marqué par la progression. L’aventure, entamée sans prétention, s’est transformée en un véritable défi personnel.
Dans une interview accordée à Télé-Loisirs, l’interprète de Si je m’en sors est revenue sur son parcours, ses difficultés, notamment liées à sa santé, et sa relation avec son partenaire de danse Adrien Caby. Elle évoque sans détour les raisons de son élimination, reconnaissant avec lucidité : « Je n’étais pas au niveau. » Un constat honnête qui n’enlève rien à la richesse de cette expérience humaine et artistique.
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Julie Zenatti l’admet sans détour : elle ne se voyait pas aller aussi loin dans la compétition. « Au début, je me voyais partir autour du cinquième prime. Donc à partir de là, ça n’a été que du bonus », confie-t-elle. Malgré ses doutes, elle a tenu neuf semaines. Mais le quart de finale a marqué un tournant, un cap qu’elle n’a pas réussi à franchir.
Quand j’ai vu tous les autres candidats danser, j’avais l’impression d’être devant ma télé. J’ai compris que je ne l’avais pas passé ce cap.
Le quickstep, danse particulièrement exigeante, aura eu raison de ses efforts, malgré son investissement sans relâche. Julie évoque même en riant qu’il lui aurait fallu « quinze jours de travail supplémentaires » pour être au niveau. Face à son élimination, certains internautes ont exprimé leur déception, estimant qu’elle méritait de continuer.
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Mais Julie Zenatti balaie les polémiques avec une grande élégance : « C’est un jeu, on connaît les règles. » Elle souligne la subjectivité du public et la diversité des qualités requises dans une telle émission. Pour elle, Mayane mérite pleinement sa place.
Quand je vois Mayane danser, je ne regarde pas ses pieds, je regarde son visage. Elle danse avec ses yeux.
Une déclaration qui témoigne de sa bienveillance et de sa capacité à reconnaître le talent des autres sans amertume. Derrière le strass et les paillettes se cache une réalité plus dure : le stress. Julie Zenatti ne s’en cache pas, Danse avec les stars a été une source constante d’angoisse. « Le jour du prime, j’avais toujours des sueurs chaudes et froides. Je croyais que j’avais oublié ma chorégraphie », raconte-t-elle. Ce stress permanent a parfois même déteint sur Adrien Caby, son partenaire, qu’elle remercie pour sa patience et son humour.
Une page se tourne, une autre s’ouvre
« Je pense qu’il va être bien content de ne plus m’entendre le vendredi ! », plaisante-t-elle. Cette relation particulière, basée sur la confiance et l’adaptation, est l’un des grands cadeaux de l’aventure : « Je n’ai pas gagné la coupe, mais j’ai gagné un ami. » À cette pression mentale s’ajoutait une contrainte physique non négligeable : sa maladie auto-immune, la thyroïdite de Hashimoto. Julie confie qu’elle a parfois été affectée dans ses performances, notamment par la fatigue et les douleurs.
Il y a des moments où c’est plus dur, mais je crois que j’ai tellement kiffé l’aventure que j’ai dépassé tout ça.
Elle reconnaît cependant que cette fatigue a pu impacter sa dernière prestation, probablement moins aboutie à cause d’un épuisement accumulé. Malgré l’intensité de l’aventure, Julie Zenatti n’a jamais perdu de vue l’essentiel : sa famille.
Bien que très investie, elle a toujours senti le soutien de ses proches, qui ont vécu cette parenthèse avec elle. « Ils m’ont laissé vivre ce moment comme si j’avais 14 ans », s’amuse-t-elle. Ce bol d’air artistique semble avoir été vécu comme une récréation, une parenthèse presque adolescente dans une vie bien remplie. Mais la chanteuse n’a pas l’intention de se reposer trop longtemps. Son actualité artistique reprend immédiatement le dessus : « Je vais déjà reprendre ma tenue de chanteuse ! », confie-t-elle. Un concert à Paris est prévu dès le 24 avril, suivi de la sortie de son nouvel album Le chemin le lendemain.