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Décès d’Émile : ses ossements déplacés délibérément pour Pâques ?

par Faustine

Décès d'Émile : ses ossements déplacés délibérément pour Pâques ?
Crédit photo : @Instagram

Plus d’un an après la découverte des ossements du petit Émile, la veille du dimanche de Pâques, une théorie prend de l’ampleur. Découvrez les détails.

Le 8 juillet 2023, la France est marquée par la disparition tragique d’Émile Soleil. Âgé de deux ans et demi seulement, le petit garçon échappe à la surveillance de ses grands-parents maternels, avant de se volatiliser dans le village du Haut-Vernet. Pendant des semaines, des recherches intensives se sont déroulées pour tenter de retrouver le jeune enfant. Gendarmes, hélicoptères, drones, battues… rien n’y fait : le garçon reste introuvable.

Mais si les environs sont passés au crible, en vain, l’enquête bascule le 30 mars 2024. À cette date, des ossements sont retrouvés par une randonneuse dans un chemin forestier en contrebas du hameau. Hélas, les analyses sont formelles : il s’agit bien de ceux du petit Émile. Si cette malheureuse découverte permet de confirmer la mort de l’enfant, de nombreux mystères planent toujours.

Les ossements du petit Émile conservés pendant des mois

Plus d’un an après la découverte des ossements de l’enfant de deux ans et demi, l’enquête progresse. Dernièrement, une intrigante jardinière a été saisie et les grands-parents d’Émile ont été placés en garde-à-vue. Et cela, à raison que les enquêteurs privilégient fortement la piste criminelle. Car désormais, il est évident que les reliques du petit garçon ont été conservées pendant huit longs mois. Le 27 mars dernier, Jean-Luc Blachon, le procureur de la République d’Aix-en-Provence, faisait d’ailleurs des révélations glaçantes.

Selon lui, « les ossements ont été transportés et déposés peu de temps avant leur découverte ». Il annonçait aussi que les expertises ont permis de révéler que « le corps de l’enfant ne s’est pas décomposé dans ses vêtements », et qu’il « n’a pas demeuré au même endroit ». Le crâne présente quant à lui « des stigmates évocateurs d’un traumatisme facial violent ». Autant d’éléments qui donnent à soupçonner « la probabilité de l’intervention d’un tiers dans la disparition et la mort d’Émile ».

30 mars 2024 : Une date lourde de symbolique

Une autre donnée soulève également des questions : la date à laquelle ont été retrouvés les ossements. En effet, la randonneuse les a trouvés le 30 mars 2024, soit la veille du dimanche de Pâques. Alors que les membres de la famille d’Émile sont, de notoriété publique, de fervents catholiques, le meurtrier de l’enfant aurait ainsi pu choisir cette période – symbole de la résurrection du Christ – pour apporter une forme de réconfort à ses proches.

Une hypothèse qui pourrait confirmer d’une proximité entre le meurtrier d’Émile et l’entourage du petit garçon. Si, pour l’heure, aucun élément ne permet de prouver cette théorie, les enquêteurs la gardent en tête. Près de deux ans après la disparition de l’enfant, cette nouvelle hypothèse démontre encore une fois que de nombreux secrets planent toujours autour de cette affaire qui continue de secouer à l’échelle nationale. À suivre.

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