Surnommé le pape des pauvres, François, né Jorge Mario Bergoglio, laisse derrière lui un pontificat marqué par la sobriété. Jusqu’à ses derniers jours, et après son apparition affaibli pour Pâques, il a cultivé une image de simplicité en cohérence avec ses engagements spirituels et sociaux. Cette posture a naturellement suscité une question à sa mort. Possédait-il un patrimoine personnel important ?
Issu de la Compagnie de Jésus, ordre religieux fondé sur les vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, le pape François s’est toujours tenu à distance des signes extérieurs de richesse. Contrairement à son prédécesseur Benoît XVI, qui percevait un revenu, lui n’a jamais touché de salaire au Vatican. Cette cohérence entre son discours et son mode de vie est l’un des marqueurs les plus distinctifs de son passage à la tête de l’Église catholique.
Sur le même sujet
La vie simple du pape François, fidèle aux vœux jésuites
Dès son élection en 2013, le pape François a fait un choix symbolique fort. Il n’a pas habité le luxueux palais apostolique. Mais la plus modeste Maison Sainte-Marthe. Une résidence réservée aux hôtes du Vatican. Ce choix n’était pas anodin. Il reflétait sa volonté de se rapprocher des autres. Et de vivre au plus près des réalités humaines, loin des fastes. François n’avait ni compte bancaire personnel alimenté par le Saint-Siège, ni biens mobiliers significatifs à son nom. Interrogé en mai 2020 par l’association Lazare, il déclarait sans détour :
Je ne gagne rien. Rien du tout ! Ils me nourrissent et quand j’ai besoin de quelque chose, je le demande.
Cette modestie allait bien au-delà des mots. Le pape François se déplaçait dans des véhicules modestes, tels qu’une KIA ou une Ford Focus, en totale rupture avec les voitures de luxe parfois associées aux chefs d’État. Un geste marquant fut la vente d’une Lamborghini Huracan qui lui avait été offerte. La voiture fut mise aux enchères et rapporta environ 715 000 euros, entièrement reversés à des œuvres caritatives. Pour lui, l’argent n’était pas un objectif personnel, mais un outil au service des autres. « L’argent doit servir et non pas gouverner », répétait-il.
Articles les plus consultés
Top 10 du jour
Découvrez les articles du moment
-
Aqababe : le blogueur en garde à vue à cause de Magali Berdah ? Il raconte tout !
-
Caroline Receveur : l’influenceuse très émue par ce souvenir de son combat contre le cancer !
-
"Ça m'énerve" : Kev Adams réagit à l’affaire Gérard Depardieu et fait une grosse mise au point
-
"J'ai décidé de faire..." : célibataire, Julie Ricci fait une annonce surprenante !
-
Mort du pape François : son successeur pourrait-il être un Français ? Deux célèbres noms sortent du lot !
-
Philippe Etchebest : la fin de Cauchemar en cuisine ? Le cuisinier fait des révélations quant à son venir à l’écran
-
Mariés au premier regard : Sophie fait de douloureuses confidences à Guillaume après une nuit de noces idyllique et se prend "un mur"
-
"Quelque chose en moi a changé" : Kendji Girac se confie sur sa nouvelle vie depuis son accident !
-
Kamila : son frère entre la vie et la mort après un grave accident, voici ce que l'on sait !
-
Julie Zenatti (Danse avec les stars) déçue d'avoir été éliminée face à Mayane ? Elle nous répond
Un combat sans relâche contre la pauvreté
Le pape François n’a jamais caché sa volonté de faire de l’Église un acteur engagé dans la lutte contre l’injustice sociale. Son pontificat a été ponctué de prises de position fortes contre la pauvreté et la spéculation financière. En 2024 encore, il participait aux Dialogues pour une finance intégralement durable, organisés par la Fondation Centesimus Annus Pro Pontifice. Dans son intervention, il exhortait les participants à « promouvoir des actions spécifiques concrètes en vue d’un changement pour le bien commun ».
Le pape évoquait aussi des institutions concrètes comme les monts-de-piété. Qui permettent aux plus pauvres d’accéder à un crédit sans tomber dans la dépendance. Selon lui, ces dispositifs incitaient à « retrouver sa propre dignité » à travers le travail. Il refusait toute logique d’assistanat. Et favorisait des solutions économiques inclusives, fondées sur la dignité et la solidarité. Dans une vision très incarnée de la doctrine sociale de l’Église, il affirmait que « le dialogue est toujours la meilleure voie, y compris pour améliorer la maison commune ».