Une fusillade au marché de noël
Mardi 11 décembre, Strasbourg a été le théâtre d’un événement tragique : un homme a ouvert le feu sur des passants. Le bilan fait état de deux morts et quatorze blessés, selon le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. L’auteur des tirs, est toujours recherché et le gouvernement a porté le niveau du plan Vigipirate à « Urgence attentat » avec la mise en place de contrôles renforcés aux frontières, et sur l’ensemble des marchés de Noël en France pour éviter le « risque de mimétisme ».
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Dès les premiers coups de feu, les Strasbourgeois ont très vite compris de quoi il s’agissait. « Juste avant, on avait entendu des coups de feu et mon amie a plaisanté, mais tout à coup, tout le monde s’est mis à courir vers nous en nous disant : n’allez pas par là. C’est là qu’on a vu cet homme qui dissimulait quelque chose sous sa veste. J’ai même failli lui demander ce qu’il se passait. Je pensais que c’était des enfants et des pétards avant de réaliser, c’est horrible ! » confie Sophie, 25 ans. De son côté, Alban a assisté à la scène depuis sa fenêtre : « J’ai vu une personne allongée devant la bijouterie Schmidt-Lutz, rue des Orfèvres. De l’autre côté, j’ai vu deux personnes allongées. Il y avait mon médecin qui donnait des premiers soins à des victimes ».
Un jeune homme confie : « Il y a une dame qui est rentrée dans le café, en pleurs, en disant qu’il y avait des morts par terre, du sang partout ». Les témoins se sont confinés dans les restaurants en attendant de pouvoir sortir. « Il y a eu un mouvement de panique générale, on a pas trop compris. On a vu les policiers courir, les militaires courir aussi. Puis il y a eu les pompiers, le samu. La grosse panique quoi » ajoute un témoin de la scène.
Toutes nos condoléances aux proches des victimes.