Il risque la prison
Ce lundi 25 mars, la justice a perquisitionné le domicile de Christian Quesada. Les policiers ont retrouvé des « centaines d’images et de vidéos compromettantes de mineurs et d’enfants subissant des viols et agressions sexuelles« , selon Christophe Rode, procureur de la République. Ce dernier a également révélé que l’accusé a déjà eu affaire à la justice pour des faits de même nature. Mais cette fois, c’est une jeune fille de 17 ans qui a fait le signalement fin 2017. « Il lui demandait de se dévêtir, de lui envoyer des photos dénudées et lui a fait des propositions ouvertement sexuelles« , a expliqué le procureur à RTL.
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Selon Le Parisien, son avocate Me Mélanie Savourin, Christian Quesada a tout avoué lors de sa garde à vue. Pour elle, il était « effondré, résigné même » face aux enquêteurs. Ensuite, elle a ajouté : « Mais il va rester combatif. Nous souhaitons que les investigations se poursuivent le plus rapidement et le plus efficacement. (…) Il y aura forcément des demandes de remise en liberté à un moment. »
Il encourt donc jusque’à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende pour corruption de mineurs. Concernant la détention et la diffusion d’images pédopornographiques, il risque cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Pire encore, la peine atteindre sept ans de prison et 100 000 euros d’amende s’il a utilisé un réseau de communications électroniques pour la diffusion d’images d’un mineur.