Attention !
C’est une histoire improbable qui pourtant s’est réellement passée au États-Unis. Une quinquagénaire, qui avait une simple égratignure au bras, a finalement été plongée le coma. La raison est encore plus folle : la femme, âgée de 54 ans, a laissé son berger allemand lui lécher sa plaie. Elle voulait seulement que celui-ci la soulage. Sauf que, à peine quelques heures plus tard, elle a dû se faire hospitaliser en urgence. En effet, elle a ressenti de très fortes douleurs aux jambes et aux bras.
Une fois arrivée à l’hopital, les médecins ont décidé de la plonger dans un coma avec assistance respiratoire car elle souffrait d’une grave insuffisance hépatique et rénale. Car sa blessure s’est infectée. Et là, les résultats sont tombés : ceux-ci ont permis de révéler qu’elle avait été contaminée par la salive de son chien. Ce dernier, aussi inoffensif soit-il, lui a en fait transmis une bactérie nommée apnocytophaga canimorsus. Cette patiente n’avait qu’une chance sur un million d’attraper cette bactérie, selon l’équipe médicale en charge du dossier.
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Puis, quelques jours après son hospitalisation, sa santé s’est malheureusement de nouveau dégradée. Ses quatre membres se sont avérés être totalement gangrenés. Les médecins ont alors pris la décision de l’amputer. Mais comme le rappellent nos confrères de LCI qui ont interrogé une professeure en bactériologie en 2018, la salive des chiens et des chats peut être potentiellement mortelle pour l’homme : « Le facteur principal de contamination, c’est la victime et son état immunitaire. Dans 60% des cas, on relève un état d’immuno-dépression. C’est-à-dire que ce genre d’infections gravissimes survient préférentiellement chez des gens qui sont affaiblis ».
Il faut absolument faire attention à la salive des animaux car plus de la moitié de ces animaux détiennent cette bactérie dans leur salive. « Cette bactérie est à l’origine de trois décès en France, entre février 2017 et avril 2018 », précise ainsi le Pr Geneviève Héry-Arnaud, du laboratoire de bactériologie virologie du CHRU de Brest, auprès du Télégramme.