Matt Pokora est en colère
C’est une annonce qui a fait plaisir à ses fans. Mais à lui aussi : Matt Pokora sera le parrain du Téléthon 2020. Il assurera ainsi plus de trente heures à l’antenne pour cet événement très populaire. Un challenge qu’il va relever haut la main : « C’est avec une grande joie et une immense fierté que j’ai accepté d’être le parrain du Téléthon cette année. On se connaît, régulièrement je suis venu sur le plateau. »
Cela lui met du baume au coeur, lui qui a été forcé d’annuler sa tournée des Zéniths en cette période de crise sanitaire. « On a été contraints de l’annuler, avec tout ce qui se passe en ce moment, avec la recrudescence du nombre de cas, le nombre de départements qui passent en rouge… Cela fait beaucoup d’interdictions et d’incertitudes pour mettre en place une telle tournée ». Avant ça, Matt Pokora avait interpellé le gouvernement à de nombreuses reprises.« Ok on a bien compris qu’on était la dernière roue du carrosse… Mais un peu de considération pour toutes celles et ceux à qui vous aimez être associés quand tout va bien ! » balançait-il après avoir lu les mesures au sujet de la culture en période de Covid-19.
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Matt Pokora balance sur les autres artistes
Et ce qui le met en colère aujourd’hui, c’est le manque de solidarité dans le milieu artistique. Notamment en cette période de crise. Matt Pokora reproche à ses collègues de ne pas avoir pris position face aux mesures (insuffisantes selon lui) prises par le gouvernement. « Je savais que j’évoluais dans un milieu d’égoïstes, mais là… » a-t-il balancé dans le Télé 7 jours. Et d’ajouter : « Je regrette que beaucoup d’artistes n’aient pas ouvert leur gueule, sûrement pas peur que ça abîme leur image. Ils ont dû se dire qu’on allait leur rétorquer qu’ils gagnaient beaucoup d’argent, etc. Sauf que là, il est question de se battre pour notre secteur, pas uniquement pour nos tournées ».
Matt Pokora a d’ailleurs souligné qu’il a pris la parole notamment pour tous ceux qui oeuvrent dans l’ombre, les intermittents du spectacle sans qui le travail des artistes n’existerait pas. « Pour les techniciens, les régisseurs, les personnels d’entretien des salles, la sécurité, les hôtesses… tout le monde. Je suis fier de mes équipes, et quand on se retrouvera, on sera les plus heureux. Je les ai tous au téléphone ou par messages. Ce ne sont pas de jolis mots, je suis proche d’eux. Il faut les défendre. On ne peut pas les laisser tomber ». Au moins c’est clair !
Et vous, qu’en pensez-vous ?