Accident de Pierre Palmade : le conducteur a failli ‘sauver’ la femme enceinte

Affaire Pierre Palmade : l’avocat parle du comportement du conducteur

L’avocat des victimes du terrible accident impliquant Pierre Palmade, Me Mourad Battikh, s’est exprimé en leur nom lors d’une conférence de presse organisée ce mardi 14 février. Il a rappelé le profil de ses clients : le conducteur, un père de famille de 38 ans, une passagère, une femme enceinte âgée de 27 ans qui a perdu son bébé et un enfant de 6 ans.

L’homme de 38 ans, qui a subi de nombreuses opérations, et son fils âgé de 6 ans étaient toujours en réanimation ce mardi. Le petit garçon a la « mâchoire fracturée, il est défiguré ». L’avocat a ajouté : « Tous les passagers auront des séquelles physiques très importantes. Encore plus pour l’enfant et le conducteur, compressé entre le fauteuil et le volant. Mais je crois que les séquelles psychologiques seront encore plus importantes ».

Le conducteur a fait une proposition à la femme enceinte

Lors de sa conférence de presse, Me Mourad Battikh, a également parlé de la femme enceinte, qui a malheureusement perdu son bébé dans l’accident provoqué par Pierre Palmade. « La passagère a un souvenir traumatique en trois étapes. Elle se souvient d’abord des phares éblouissants arrivant de pleine face. Elle se souvient ensuite du coup de volant donné par le conducteur pour tenter d’éviter le véhicule qui leur fonçait dedans. Et elle se souvient ensuite être sortie de la voiture, d’avoir tenté d’aller à l’arrière pour tenter de sauver le passager. Mais elle s’est effondrée, n’ayant plus de force, en pensant instinctivement à son bébé, hurlant à plusieurs reprises ».

Très vite, les secours la prennent en charge. Toujours selon l’avocat, après avoir passé un scanner, les médecins ont découvert « de multiples côtes cassées, des vertèbres abîmées et une ento.rse au cou ». Les chirurgiens ont dû « procéder à une césarienne en urgence, alors que la date d’accouchement était prévue le 15 mai ». Le bébé n’a pas survécu.

L’avocat a rappelé le contexte : la femme enceinte rendait visite à « sa belle-famille à Villiers-en-Bière », selon Me Battikh. En fin de journée, « le beau-frère lui propose de la raccompagner chez elle » dans l’Essonne. « Il va lui proposer un itinéraire un peu plus long pour éviter les dos d’âne », a décrit l’avocat. Une proposition qui aurait pu tout changer…

 

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