Affaire Daval : un projet de série est en cours
Au terme d’un procès ultra-médiatisé, Jonathann Daval a été reconnu coup*ble et condamné à 25 ans de réclusion criminelle pour le me*rtre de sa femme Alexia. Le meurtrier avait avoué avoir volontairement t*é Alexia Daval dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017. Il a d’abord frap*é son épouse, avant de l’étrangler et de la brûler. Il a décidé de ne pas faire appel de la décision de justice et est prêt à payer pour ses actes. Cela fait désormais trois ans que Jonathann Daval (qui a perdu beaucoup de poids) est en pris*n.
Le jeudi 28 octobre 2021, les parents d’Alexia ont sorti un ouvrage racontant l’effroyable choc de la m*rt de leur fille, et le long calvaire judiciaire qui s’est ensuivi. L’ouvrage, intitulé Alexia, notre fille, coécrit par le journaliste et producteur Thomas Chagnaud, est publié chez Robert Laffont. Isabelle et Jean-Pierre Fouillot (qui réclament une indemnisation à Jonathann Daval) y confient la douleur de « devoir vivre sans vérité ». Gaumont a racheté les droits de ce livre et compte sortir à l’écran un « projet de série de 6×52 minutes ».
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La mère de Jonathann prend la parole
Martine Henry, la mère de Jonathann Daval, s’est confiée à nos confrères de L’Est Républicain sur le fait qu’elle était en total désaccord avec de projet de série. « Je ne suis pas d’accord avec cette histoire de film, et Jonathann n’est pas d’accord non plus. Je voudrais que tout ça, ça s’arrête… On en a marre. Jonathann a été jugé, il va faire sa peine, qu’on le laisse en paix. C’est honteux, c’est indécent. Vraiment, il faut laisser les gens en paix, et les morts aussi… », a-t-elle déclaré.
Puis, elle a ajouté : « On ne veut pas interdire de faire un film, qu’ils parlent de leur fille dans le bon sens, oui, mais sans parler de Jonathann ni du procès« . Ce qu’il l’effraie, c’est que toute cette exposition médiatique de Jonathann puis être « dangereuse » pour lui. Comme le rappellent le journaliste de L’Est Républicain, le jeune homme avait subi des « menaces, insultes et quolibets proférés à distance par les autres détenus » lors de son passage à la maison d’arrêt de Dijon.
Par ailleurs, nous vous disions qu’une directrice d’école mise en examen pour viols sur des enfants de 3-4 ans.