Une famille agresse un prof dans la cour d’école
Il y a quelques jours, nous vous racontions ce qu’il s’est passé avant l’agression de Yuriy. Cette fois, c’est une autre affaire de violence qui fait couler beaucoup d’encre. La scène s’est déroulée dans la cour d’une école primaire de Laon, dans l’Aisne. Une mère d’un élève de maternelle à l’école Hélène Boucher, a eu un échange avec son enseignant. Selon le procureur de Laon, Guillaume Donnadieu, celui-ci tournait « autour de la problématique de son absentéisme répété« .
La mère n’aurait pas apprécié ce qui a été dit puisqu’elle est revenue accompagnée de quatre membres de sa famille. Ainsi, elle a débarqué avec le père de l’enfant, deux de ses oncles et sa grand-mère. Selon l’AFP, des coups auraient alors été portés sur l’enseignant : il souffre alors « de plusieurs blessures au visage« . Toujours d’après M. Guillaume Donnadieu, il doit être examiné ce mardi 24 mars par un médecin légiste.
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Le prof a été frappé à plusieurs reprises
Ce qui a été signalé c’est qu’il n’y avait jamais eu le moindre signe de violence jusque-là de la part de cette famille. Les cinq personnes ont été placées en garde à vue pour cette agression. Elle a d’ailleurs été prolongée jusqu’à ce mardi 24 mars et tous ont « globalement reconnu les faits » selon le parquet.
Le préfet de l’Aisne Ziad Khoury s’est rendu sur place et dans un communiqué, il a dénoncé « l’agression physique inacceptable dont a été victime un enseignant« . Il a notamment confié que Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’éducation nationale, leur a adressé un « message de soutien et de reconnaissance« . Ziad Khoury a demandé au personnel de l’école : « à la plus grande fermeté face à de tels comportements inadmissibles, venant de l’entourage d’un enfant scolarisé dans cette école« . D’ailleurs, Jean-Michel Blanquer a dénoncé ces « agressions totalement inacceptables » et des « actes inadmissibles » de la part de parents d’élèves.
Par ailleurs, nous vous disions qu’une automobiliste a fait demi-tour sur l’autoroute afin de ne pas payer le péage mais aussi que qu’une dispute aurait éclaté entre Delphine Jubilar et son mari, le soir de sa disparition.