Après des années de flou juridique, le gouvernement a décidé d’encadrer les métiers de l’influence. En effet, de nombreux candidats de télé-réalité ont abusé de certaines pratiques pour tromper leurs audiences et générer de grosses sommes d’argent. En plongeant le nez dans les stories de ces personnalités, le rappeur Booba a découvert un monde dont il ignorait totalement l’existence. Outré par les nombreux témoignages de consommateurs lésés, l’artiste a décidé d’agir et de se servir de sa notoriété pour faire bouger les choses.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela a fonctionné. Celui qui se retrouve en conflit juridique avec Magali Berdah a attiré l’attention du gouvernement qui s’est enfin penché sur ce fléau. Après de nombreuses discussions, une loi spéciale Influenceur a été mise en vigueur. Et depuis, le Service National des Enquêtes de la DGCCRF s’applique à sanctionner tous les influenceurs n’ayant pas respecté le code de la consommation. Plusieurs d’entre eux font désormais l’objet d’une injonction, relayée sur les réseaux sociaux du service du ministère.
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Amandine Pellissard : accusée de pratiques commerciales trompeuses
À l’instar d’Amandine Pellissard. Maman de 9 enfants depuis peu, Amandine s’est fait connaître dans le programme familial, Familles Nombreuses : la vie en XXL. Une expérience télé qui lui aura apporté à elle et son mari Alexandre, une notoriété importante. Bien que le couple soit désormais en procès contre la production de l’émission, il continue de faire parler de lui sur les réseaux sociaux. Outre leur reconversion professionnelle pour le moins étonnante, Amandine et Alexandre vivent également de leurs placements de produit.
Et à plusieurs reprises, l’influenceuse est accusée de pratiques commerciales trompeuses. Selon le communiqué Instagram de la DGCCRF, Amandine Pellissard aurait « donné l’impression qu’un service présenté par l’influenceuse est licite alors qu’il ne l’est pas ». En effet, celle-ci a fait la promotion de prestations de médecine esthétique non effectuées par un professionnel de santé qualifié. Par ailleurs, on lui reproche ne pas avoir indiqué la mention « sponsorisée » sur plusieurs de ses publications rémunérées.
La mère de famille réagit à l’injonction de la DGCCRF
Si Amandine a été affichée sur le compte officiel du service du ministère, elle n’est visiblement pas dans l’obligation de publier un post sur ses propres réseaux sociaux, comme ce fut le cas pour Rym Renom. Néanmoins, Amandine n’a rien à cacher et elle n’hésite pas à s’exprimer sur cette injonction dans sa story Instagram. Interrogée à ce propos par l’un de ses abonnés, la femme d’Alexandre s’explique.
En effet, Amandine avait été convoquée en 2022 concernant ses activités sur les réseaux sociaux pour les périodes de 2020 et début 2021. À l’époque, l’influenceuse était en agence et ignorait qu’elle avait l’obligation de mentionner le caractère publicitaire de ses stories sponsorisées. Désormais, la mère de famille explique ne pas être dérangée par cette injonction. Elle semble même contente qu’une loi permette de mettre les choses au clair dans les métiers de l’influence.