Igor Bogdanoff : son ex-femme raconte ses derniers instants
L’annonce du décès d’Igor et Grichka Bogdanoff à 6 jours d’intervalle en a choqué plus d’un. Tous les deux décédés des suites d’une infection au Coronavirus, ils avaient pris la décision de ne pas de faire vacciner. Ce mercredi 5 janvier, nos confrères de BFM TV ont recueilli le témoignage d’Amélie de Bourbon-Parme, l’ancienne épouse d’Igor Bogdanoff et mère de ses deux plus jeunes enfants.
Elle raconte que les jumeaux sont « tombés malades autour du 15 décembre ». Malheureusement, « très vite les choses se sont dégradées ». Aujourd’hui encore, leurs disparitions lui paraissent « irréelle et extrêmement brutale ». « On n’y croyait pas… Des êtres aussi uniques et intemporels, il ne peut rien leur arriver » a-t-elle confié. Au moment du décès de Grichka, survenu le 28 décembre, Igor était déjà placé dans le coma. « Mais il a su que son frère allait être intubé. Ils s’appelaient, se donnaient des nouvelles parce qu’ils étaient à quelques chambres d’écart » précise-t-elle.
« On les a accompagnés sur leurs derniers instants, c’étaient des moments incroyables, d’une force incroyable ». Et d’ajouter : « Ils ont été portés par leur entourage. »
Amélie de Bourbon-Parme : elle raconte que Igor Bogdanoff n’a jamais su que son frère était décédé
Celle qui considère les frères Bogdanoff comme des « êtres de lumière » explique que leurs proches n’arrivaient pas « les imaginer l’un sans l’autre. » « Et en même temps, on a voulu croire » qu’Igor pourrait survivre. D’ailleurs, Amélie de Bourbon-Parme a révélé qu’elle était surprise de voir que son ancien mari avait vécu quelques jours de plus après le décès de son frère. Cela « nous paraissait impensable, parce qu’ils étaient tellement liés ». Finalement, « ils n’ont pas pu être séparés trop longtemps » puisqu’Igor s’est éteint le 3 janvier dernier. Au passage, son ex-épouse a précisé qu’il n’avait alors jamais été mis au courant de la m*rt de son jumeau.
Dans les colonnes de Paris Match, nous apprenions qu’Igor Bogdanoff avait voulu partager son plateau repas avec son frère lorsqu’il avait appris que son frère Grichka allait être intubé. Durant leur hospitalisation, ils étaient en communication permanente « grâce à une oreillette ».
